img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P181008-07.jpg" alt="" ´´Black Panther´´ est le film le plus proche des comics américains"" / Alitha Marthinez est une dessinatrice américaine qui travaille aux studios Marvel Comics. Cette dernière a pris part à la réalisation de nombreux projets à l'instar de «Iron Man» ou «Black Panther, World of Wakada». Elle était une des invitées de la 11e édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger. Offrant quelques-uns de ses dessins à ceux qui veulent, cette grande femme charismatique a bien accepté de répondre à nos questions... L'Expression: Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs? Alitha Martinez: Je m'appelle Alitha Marthinez, je suis artiste dans les comics, bande dessinée américaine. J'ai travaillé sur des livres, notamment sur le «Black Panther world of Wakanda» que je présente ici... La bande dessinée sur «Black Panther» date des années 1960. Pourriez-vous nous parler de votre expérience dans la nouvelle mouture de cette série de BD? Et pourquoi l'avoir remise au goût du jour? «Black Panther, le monde de Wakanda» est une nouvelle bande dessinée. Mais la série des Black Panther en effet, date des années 1960. Mais Black Panther est devenu au fil du temps très populaire. Nous avons fait un spinoff pour montrer davantage le monde de Black Panther et ce, pendant que la série était en cours telle dessinée par Brayan Cranston. Une série de cinq tomes au début dessinée par moi-même sur un scénario de Roxane Gay. Et vous avez pensé quoi du film d'autant qu'une partie de la critique a affirmé qu'on a donné une image négative de l'Afrique? Ah réellement? On n'était pas conscient de cela. En même temps on ne savait pas que le film allait faire parler autant et être aussi célèbre. Nous de notre côté, on était très heureux et à la fois surpris par son succès populaire. Moi je travaille sur la BD. Le film est l'apanage du MCU, ceux qui s'occupent de l'adaptation des BD en film cinématographique et nous n'avons pas de contrôle sur leur travail. C'est une entité indépendante. Mais je dirai que pour ce film-là ils ont utilisé beaucoup d'éléments qui existent dans la bande dessinée. C'est le film le plus proche des comics américains, comparés aux autres films. Ce qui a été incorporé dans le film ce sont les tribus et leur look vestimentaire qui existe dans le cinquième tome sur lequel j'ai travaillé. Ils ont utilisé aussi les paysages. Beaucoup d'inventions qu'on a créées dans la BD on les retrouve dans le film. Donc ils ont modernisé la BD des années 1960... Ah oui, de loin! Ils ont beaucoup amélioré le travail qui a été fait dans les années 1960, y compris les années 1990 et le film est une adaptation assez fidèle. Mais aux Etats-Unis, nous n'avons pas une vue très clair, sur ce que peut être un Africain. En venant en Algérie c'est ma première visite sur le continent africain. C'est mon premier contact avec la culture de ce pays que je trouve très beau et j'aurai aimé y apprendre encore plus de choses. Pourriez-vous nous parler de vos autres travaux? Couramment je travaille sur une bande dessinée qui s'appelle «Superb» pour le compte des studios Lion forge Comics, mais aussi sur la bande dessinée «Jukejoin» dont le premier volume est sorti hier. Et je travaille aussi depuis plusieurs années sur les publications annuelles de livres tels que «X-Men» et «Speeder man». Sinon sur d'autres grands projets que je préfère garder pour l'instant confidentiel.