La direction générale des forêts et la FAO signent une convention dans ce sens. La direction générale des forêts (DGF) et l'Organisation des Nations unies en charge de l'alimentation et de l'agriculture (FAO) ont signé lundi dernier à Alger, une convention relative à un projet de partenariat de développement des micros-entreprises forestières en Algérie. Ce projet, qui s'étalera sur deux ans (2018-2020) porte sur les entreprises forestières exploitant trois produits forestiers non ligneux (Pfnl): le romarin (Rosmarinus officinalis), le caroubier (Ceratonia siliqua) et le pin pignon (Pinus pinea).Paraphée par le DGF, Ali Mahmoudi et le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, la convention prévoit l'assistance technique de la FAO pour la mise en oeuvre de ce projet qui se consacre à ces trois produits principaux. Le projet sera probablement élargi à d'autres produits, a indiqué Mahmoudi lors de la cérémonie de signature. Il débutera par un diagnostic général et l'étude de ces trois espèces pour en évaluer le potentiel exact. Il a précisé que ce travail se fera à travers un encadrement technique et des cycles de formation dispensés par la FAO, au profit des personnels de la DGF mais également des partenaires de la filière le souhaitant. Les communautés locales composées de toute personne exploitant les produits forestiers pour en tirer des profits, entre producteurs, exploitants de matières premières, fabricants et/ou les commerçants, seront parties intégrantes du projet. Mahmoudi a expliqué que cette coopération impliquait une étude des textes réglementaires régissant la filière en vue de faciliter l'accès à la ressource. Pour sa part, le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, a expliqué que le projet visait la création de microentreprises forestières à travers la valorisation des Pfnl et oeuvrera pour leur exploitation de manière durable. Pour le renforcement des capacités des populations locales candidates à l'exploitation de ces ressources et intégrer ce projet, «des cycles de formations seront dispensés sur le principe de l'Approche du développement de marché (ADM)». Lors de sa présentation, la Coordinatrice nationale du projet, Khadra Achour, a expliqué pour sa part qu'il en découlera de sa réalisation une amélioration de la contribution du secteur forestier à l'économie nationale, du niveau de vie des populations forestières algériennes en contribuant à la lutte contre la pauvreté et d'assurer la gestion durable des forêts qui demeure, hélas, très peu valorisée.