Plus de 80.000 postes d'emploi permanents ont été créés dans le cadre de l'emploi des jeunes. Les réticences exprimées auparavant par les banques, se gardant de financer les activités des jeunes s'inscrivant dans le cadre de l'Ansej, n'ont plus le droit d'exister, puisque les jeunes promoteurs arrivaient quand même à verser un taux de recouvrement à hauteur de 75%, affirma sur les ondes de la Chaîne II, l'inspecteur général de l'Ansej, M. Chalal Tahar. Faut-il reconnaître que le financement bancaire représentait précédemment un véritable casse-tête pour les jeunes promoteurs ayant postulé pour la «solution Ansej». Le «blocage» bancaire est appelé à disparaître graduellement puisque des entrevues se tiennent régulièrement entre les responsables de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes et les représentants des institutions financières. Une commission mixte a été même créée pour la gestion du dossier du financement et venir à bout des «hésitations formulées». Par ailleurs, le traitement des dossiers au sein des institutions financières s'est positivement amélioré, se contente de dire M.Tahar Chalal, se gardant de faire d'autres commentaires au sujet du financement bancaire. La même sentence, il est utile de le rappeler, a été revendiquée par le directeur général de l'Ansej qui a affirmé, en référence au bilan enregistré, que la «banque participe et d'une façon efficace dans la réalisation des projets». Selon l'invité de la Chaîne II, la situation a évolué positivement au niveau de l'Ansej et les chiffres vont crescendo, sachant que 65.000 petites entreprises ont été mises sur pied et plus de 80.000 postes d'emploi permanents ont été ainsi créés. Plus explicite, M.Tahar Chalal fera savoir que la progression est à hauteur de 300% en 2004 par rapport aux années 2001, 2002 et 2003. Quant aux dossiers ayant bénéficié de l'accord d'éligibilité, le taux est évalué à 80%, ce qui explique une progression nette par rapport aux années précédentes. L'évaluation en matière d'emploi a aussi connu une avancée appréciable, en référence aux explications, mais aussi aux chiffres avancés par M.Chalal qui présente un taux estimé à 28%. Sur l'ensemble des promoteurs ayant postulé pour «la solution Ansej.», les universitaires représentent un chiffre de 18%, tandis que le taux représentant les femmes promotrices est de l'ordre de 12%, soit 9000 femmes ayant bénéficié de l'appui de l'Ansej. L'invité de la radio Chaîne II fera savoir sur sa lancée que 250 jeunes handicapés ont également bénéficié du dispositif Ansej.