Financement Le dispositif des microentreprises souffre, en fait, du manque d'agences bancaires. Au nombre de cinq à Naâma, elles ne peuvent financer les 1 201 dossiers déposés pour des activités diverses. Le ralentissement du rythme de création des microentreprises mises en projet dans la wilaya de Naâma, confirmé par le responsable de l'antenne locale de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) de la wilaya, a pour origine la faiblesse des financements accordés aux investissements des jeunes. Les retombées sur la création d?emploi prouvent cette réalité, dans la mesure où les 284 entreprises en cours d'exploitation n?engendrent actuellement que 707 postes d'emploi permanents, selon le responsable de l?Agence ; chiffres insignifiants, par ailleurs, par rapport à la demande et aux besoins. Le dispositif des microentreprises souffre, en effet, du manque d'agences bancaires, au nombre de cinq à Naâma, et qui ne peuvent financer plus de 1 201 dossiers déposés pour des activités diverses et diversifiées agréées par l'Ansej. L'Ansej de Naâma, malgré le peu de moyens à sa disposition, s?attelle à garder son autonomie pour traiter et étudier les rendements des projets proposés, pour l'octroi de 70% du crédit bancaire dans le cadre du mode de financement triangulaire. Depuis 2004, les nouvelles mesures incitatives en faveur des jeunes, notamment les exonérations fiscales et les investissements valorisés à 10 millions de dinars, ont permis la création de 63 microentreprises en agropastoralisme financées par la Banque de l'agriculture et du développement rural pour 205 postes d'emploi permanents. L'antenne de l'Ansej a, par ailleurs, opté pour la diversité des domaines de l'investissement juvénile en conformité avec les caractéristiques de cette région steppique et des opportunités d'emploi et d'investissement. Cette structure a reçu, depuis 2004, quelque 1 585 dossiers pour des activités hors secteur du transport, qui représente 31,5% du total des projets financés. En outre, 12 projets, initiés depuis le début de l'année 2005, concernent l'élevage bovin, l'industrie de transformation laitière, la production des dérivés du lait et la réalisation de deux nouvelles laiteries à travers la wilaya. Le taux d'activités financées dans les domaines de l'agriculture et les travaux publics a atteint 15% du total des entreprises créées dans le cadre du dispositif de l'Ansej, ce qui a permis à des jeunes d'ouvrir des bureaux d'études, de se lancer dans la menuiserie aluminium, la location de voitures, le dégraissage de vêtements, les stations de lavage de voitures et de créer une unité d'emballage plastique.