Au FC Barcelone, même s'il semble bénéficier du soutien total de la direction, Ernesto Valverde n'évoluerait pas dans les meilleures conditions à ses yeux. Tant et si bien qu'un départ anticipé serait possible, obligeant les Blaugranas à envisager deux solutions de repli. Le Real Madrid traverse une mauvaise passe puisque l'équipe triple championne d'Europe en titre semble arriver en fin de cycle et ne parvient pas à se relancer et à se renouveler aussi vite que ce que le président Florentino Pérez envisageait. Dans ce club où la patience est une vertu inconnue, Julen Lopetegui pourrait donc être rapidement le premier fusible à sauter si d'aventure Sergio Ramos et ses partenaires ne réagissent pas au plus vite. Mais de son côté, le FC Barcelone n'est pas forcément au mieux non plus. Les Catalans restent sur quatre rencontres de rang sans victoire en Liga, et ne comptent finalement qu'un point d'avance sur le Real Madrid au classement, eux les dauphins du leader qu'est le FC Séville. Ernesto Valverde est donc également critiqué, même si le successeur de Luis Enrique dispose d'un crédit plus conséquent que l'ancien sélectionneur de la Furia Roja au Real Madrid, eu égard aux résultats enregistrés la saison passée. Et la presse espagnole reste unanime à ce sujet: l'ancien coach de l'Athletic Bilbao bénéficie du soutien total de sa direction. Néanmoins, les dirigeants barcelonais seraient méfiants, car le technicien en place envisagerait de plier bagage. Sous contrat jusqu'au terme de l'exercice en cours, Valverde n'écarterait pas la possibilité de tourner le dos à son aventure au Barça avant cette échéance. Le quotidien Sport évoque un mécontentement latent de l'intéressé depuis le départ du directeur technique Robert Fernandez, qui avait oeuvré pour sa venue en Catalogne pour finalement être écarté sur les bases d'un recrutement passé insuffisamment rentable. Alors dans le doute... Deux coachs seraient ainsi suivis de près par les pontes du Barça. Une piste mènerait au Betis Séville, où le travail de Quique Setien séduit, et l'autre à... Jordi Cruyff. Le fils de la légende locale, décédée en mars 2016, n'a encore rien prouvé sur les bancs de touche du Maccabi Tel-Aviv et du Chongquing Lifan FC en Chine, mais le président Josep Maria Bartomeu serait prêt à prendre le pari.