Une élève a été privée de son prix du fait qu'elle n'est pas originaire de la commune. Un père de famille s'insurge contre l'injustice dont elle a été victime sa fille. Les faits remontent au 17 septembre quand l' APC d'El Mouradia a organisé une cérémonie de remises de prix à l'hôtel le Djazaîr au profit des 13 meilleurs lauréats au BEF. Ces dernier ont eu tous droit à des micro ordinateur. Une initiative fort louable à mette au tableau d'honneur de la reconnaissance et de l'encouragement des sciences et du savoir si elle n'avait pas fait le malheur de la meilleure élève de tous les établissements de la commune. En effet, Naila a décroché la meilleure moyenne de son établissement à l'examen du BEF, soit 16,30/20. Cependant, cette dernière n'a pas pris part à la réception ni n'a eu droit à un micro-ordinateur à l'instar de ses collègues. Privée de cette récompense les parents d'élèves se sont rapprochés du P.APC afin d'avoir des explications. «J'ai été reçu par le maire qui à cours d'arguments valables et convaincants, s'est mis sur ses ergots et par une réponse déconcertante, me lança péremptoirement; votre fille n'habite pas à El Mouradia, et nous avons distribué ces prix seulement aux résidents de cette commune» Une réponse que le malheureux père considère comme «une sentence digne d'un pur despote qui ne mesure pas le préjudice commis au détriment de la jeunesse et de la morale.» en se plaignant de cette flagrante injustice. Devant ces justificatifs le père a interpellé le vice-président dont le fils est lauréat en seconde position. Mais ce dernier s'est montré encore plus agressif en expliquant au père que l'APC a fait son devoir et elle a été affichée dans les mosquées et sur les poteaux électriques de la commune avant de lui assener que sa fille n'a jamais été retenue pour la compétition sous prétexte qu'elle n'habite pas la localité. «Ma fille vit depuis l'âge de six ans à El Mouradia. Elle a été toujours parmi les deux premiers de sa classe. Je ne vois pas pourquoi ma fille se retrouve subitement éliminée de cette gratification alors qu'elle est la première parmi tous ces élèves qui ont eu la chance de bénéficier de cette récompense. Nous ne voulons pas de ce prix mais je voudrai juste qu'ils lui fassent des excuses pour cette injustice et le préjudice moral causé. Car cette discrimination a gravement frustré ma fille qui était fière de son exploit» déclare-t-il avec amertume de parent déçu. Notre tentative de prendre attache avec le P/APC pour avoir sa version a été infructueuse. Ce dernier est, comme par hasard, absent ou parfois en réunion. Un refrain qu'on entend souvent par un responsable qui refuse de répondre aux questions.