Le 17 septembre, l'APC d'El Mouradia a organisé une cérémonie de remise de récompenses à l'hôtel El Djazaïr au profit des 13 meilleurs élèves du collège Ben Merouane situé dans la même localité. En guise de cadeaux, les autorités locales ont offert des microordinateurs à chacun des heureux lauréats. Cette louable et bienfaitrice initiative aurait été fortement applaudie et encouragée, si les responsables communaux n'avaient pas commis un impair, à notre humble avis, assez grave, dans la mesure où il a causé un préjudice moral assez sérieux à l'un des candidats, qui s'est vu privé d'une récompense qu'il aura amplement mérité. Et pour cause. Il s'agit du major de promotion de cet établissement scolaire, avec la meilleure moyenne annuelle au collège durant l'année et aussi la plus forte moyenne à l'examen du BEF de juin 2005. Plus grave encore, le père outré par cette injustice « gravissime » s'est adressé au premier magistrat de la commune, pensant « faire réparer » cette omission, mais il s'est fait rabrouer manu militari en des termes peu élogieux. Ne perdant pas espoir, il se rend chez le vice-président, dont le fils et lauréat méritant, car classé 2e, mais ce dernier est encore plus agressif. Il signifie au « parent rélameur » tout en reconnaissant que « l'APC n'a pas saisi l'établissement concerné encore une autre aberration, que la liste » a été affichée dans les mosquées et sur les poteaux de la ville, bien avant la cérémonie, et que, une autre aberration, celle-ci plus monstrueuse encore. « Votre fille n'habite pas la localité et c'est pour cette raison que nous ne l'avons pas retenue », ajoutera le vice-président. Sans commentaire ! Selon le P/APC d'El Mouradia que nous avons contacté, le père de cette élève n'a pas respecté le délai fixé au 20 août pour l'inscription de sa fille puisqu'il était en congé. Secondo, ce citoyen ne réside pas dans la commune d'El Mouradia mais dans celle de Kouba. Deux raisons qui ont poussé le premier responsable de l'exécutif à ne pas décerner le prix à sa fille.