Côté terroristes, 8 éléments ont été abattus. Tôt le lundi passé, aux abords de la dense forêt d'Erabta au lieudit Koudiat Bourressis, un violent accrochage a opposé une unité militaire embusquée à une katibat composée de 30 éléments. Le bilan fait état du décès de 4 militaires et de blessures d'une quinzaine dont 3 dans un état grave. Côté terroristes, 8 éléments ont été abattus alors que le reste de la katibat est resté encerclé toute la journée. Selon des informations concordantes, la compagnie militaire stationnée à Kadiria, entre la forêt Rabta et le hameau Beggas avait tendu une embuscade suite à des renseignements faisant état de la présence d'un important groupe terroriste. Il était 5h du matin quand 8 terroristes tombent dans le piège. Les militaires, en abattant ces éléments, ne se doutaient pas qu'ils allaient eux aussi être la cible du reste du groupe. Selon des informations, les 8 terroristes étaient des éclaieurs. Une vingtaine de minutes après le premier accrochage, les jeunes militaires sortent de leurs cachettes et se dirigent vers les terroristes abattus. C'est à ce moment-là qu'ils sont la cible d'un feu nourri. L'intervention rapide des autres corps de sécurité stationnés à Kadiria et à Aomar a amené la phalange qui, selon des recoupements, serait celle commandée par le nommé Charabi Omar intronisé émir d'El Houda, à se retirer dans la vaste forêt d'Erabta. Une opération de ratissage est alors déclenchée et selon des témoins, des hélicoptères de combat de type Apache ont été utilisés. L'ensemble de la katibat est entre les mailles des forces de sécurité qui ont poursuivi le bombardement toute la journée de lundi, et jusqu'à hier l'opération de pilonnage continuait. A la question relative à la présence d'un aussi important groupe, des sources très au courant du dossier sécuritaire pensent que la katibet avait pour mission d'investir la région de Kadiria, Lakhdaria jusqu'à Aomar et d'y commettre des actes afin de desserrer l'étau sur les monts de Sidi Ali Bounab. Le groupe avait pour objectif aussi de s'attaquer aux terroristes isolés qui tenteraient de se rendre surtout que des informations faisaient état de la reddition imminente des terroristes natifs de ces régions. Ahmed Djebri, un ex-lieutenant de Hattab, en serait l'organisateur. Les irréductibles du Gspc semblent accentuer la pression pour tenter de semer le doute. Ainsi ce 15e jour de Ramadan, en plus de cet accrochage, à vécu un attentat contre trois policiers en faction devant la mosquée à Aïn Bessem. Le crime a coûté la vie aux jeunes Hadbi, Hamouchi et Hamlaoui. Plus à l'est et dans la daïra de Bechloul, des informations parlent d'une incursion terroriste dans le hameau de la Crête-rouge où des citoyens avaient été rackettés. Cette nette recrudescence vise comme annoncé plus haut à semer le doute quant à la force de frappe du Gspc. Pour certains, le reste du Ramadan risque de connaître d'autres rebondissements puisque le Gspc et la nébuleuse islamiste internationale à laquelle il est affilié, n'admettra jamais le titre de République démocratique. Ces actes sont une première réponse à ce peuple qui a, dans la peine et la douleur,consenti des concessions pour que l'Algérie vive en paix après un référendum fortement plébiscité.