img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P181031-16.jpg" alt="" J'espère qu'un Algérien sera prix Nobel de littérature..."" / Il a inauguré hier, avec satisfaction, le début des activités de l'Institut français d'Algérie au sein du Salon international du livre d'Alger sis à la Safex, Pins maritimes. Au stand «IFA» au Pavillon central, il était accompagné de Grégor Trumel conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France en Algérie et directeur de l'institut français d'Algérie. Une présence soutenue pour marquer la participation «engagée» de la France au sein de ce rendez-vous incontournable de la littérature internationale. «La participation active de la France et la place importante accordée aux auteurs algériens s'inscrit dans la continuité des actions mises en place pour soutenir et promouvoir la littérature algérienne et conduites toute l'année par le bureau du livre de l'institut français d'Algérie.». Il citera parmi les invités de cette année l'écrivain Azouz Begag qui est «un écrivain français et algérien» présent aussi à ses côtés hier, afin de présenter son nouveau livre, «Mémoires du soleil». Une rencontre avec le public où il est revenu sur son histoire de famille et comment celle-ci est arrivée en France. Volubile, il parlera de son enfance, décrira le milieu où il a grandi et qui a inspiré son livre «Le Gone du Chaâba», un roman autobiographique édité par les Editions du Seuil, en 1986. Azouz Begag, qui s'inspire souvent de sa jeunesse dans ses livres, rend hommage, en effet, à son père, dans son tout dernier livre paru en mars chez le même éditeur (le Seuil, Ndlr). Un livre grâce auquel il a su capter l'auditoire du Sila par toutes ses anecdotes. «Qui sait peut-être qu'il aura le prix Nobel de littérature prochainement, on l'espère, ce sera formidable...», dira l'ambassadeur de France à propos de Azouz Begag avant de dérouler le programme tracé par la France, citant les différents noms d'auteurs qui animeront entre autres des tables rondes que ce soit au Sila ou au siège de l'IFA. Parmi eux on citera Xavier Moni cofondateur et cogérant de la librairie «Comme un roman» à Paris. Avec Smain M'hand responsable des éditions Hibr, il viendra échanger sur les différents enjeux du métier de libraire à l'heure d'Amazon et du numérique. Parmi la liste des auteurs présents au Sila on citera aussi Adlene Meddi et Pierre Pouchairet qui parleront du polar, Wilreid N'Sondé (République du Congo), Saber Mansouri (Tunisie), Maissa Bey, David Foenkinos, écrivain français de renom, Akli Tajer, Kamel Daoud, Frédéric Ciriez, Abdelkader Djemai etc. La journée de remise du Prix du 5e concours de la nouvelle fantastique se tiendra le dimanche 4 novembre. Répondant aux questions des journalistes, l'ambassadeur de France fera remarquer que l'Algérie constitue «la plus grosse coopération culturelle dans le Maghreb. Coopération dans le sens large et que ce soit dans la littérature, le cinéma et des études... Cette année il y a eu 40.000 inscriptions de test pour la connaissance en langue française, de la part de gens qui veulent faire leurs études en France.» Abordant la question de la coédition, M. Driencourt citera l'exemple de Acte Sud qui travaille avec les Editions Barzakh et de citer l'acquisition de droits de livres français pour qu'ils soient publiés par Casbah, Daliman etc. «Ce qu'il faut c'est qu'il y ait davantage de traductions de l'arabe vers le français. Développer la traduction de la littérature arabe, c'est important et des auteurs français vers l'arabe aussi. Pas la peine de citer tous les écrivains algériens francophones qui écrivent en français, notamment Yasmina Khadra, Kamel Daoud, Maïssa Bey...». L'ambassadeur de France insistera sur la richesse de la coopération algéro-française arguant «qu'il ne faut pas comparer avec les autres pays», sachant qu' «il existe en France une communauté algérienne qui participe à la fois à l'activité économique et culturelle...» et de relever «Trente mille cinq cents est le nombre d'étudiants algériens en France, faisant de l'Algérie le deuxième pays» représentatif dans ce sens, relèvera Xavier Driencourt qui soulignera aussi l'intérêt de la coopération en matière universitaire.