Le seul perdant reste l'étudiant Une série de mouvements de protestation dans les établissements d'enseignement supérieur, est prévue... Les étudiants ont des réclamations. Si leurs revendications ne seront pas prises en charge, ils menacent de paralyser les campus universitaires. Une série de mouvements de protestation dans les établissements d'enseignement supérieur, menace. De son côté, la Fédération nationale des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Fnpes), affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), a appelé, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à prendre en charge ses revendications socioprofessionnelles. Il semble que le vent des grèves soit de retour. Le président de la Fédération, Rachid Dahmani a mis l'accent sur la nécessité de débattre et de prendre en charge graduellement les revendications socioprofessionnelles soulevées, particulièrement la titularisation des travailleurs contractuels, l'actualisation des modes de nomination aux postes supérieurs et la révision de la grille des primes pour augmenter le pouvoir d'achat des travailleurs du secteur, notamment ceux relevant des corps communs. Signalant, en outre, la légitimité des revendications. Il interpelle, la tutelle, de prendre en charge les revendications sociales des travailleurs, notamment en ce qui concerne le logement. Entre les protestations des professionnels universitaires et les réclamations des étudiants, la tutelle réplique! Dans ce même contexte, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné, avant-hier, dans un communiqué, que le dialogue avec l'ensemble des partenaires sociaux agréés n'a jamais été rompu! Le département de Hadjar, a affirmé que «le secrétaire général du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a été reçu à plusieurs reprises à l'Office national des oeuvres universitaires et, au ministère, par le conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé des associations estudiantines et syndicats agréés du secteur». Face aux crises qui frappent son secteur, et les grèves qui menacent, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar avait auparavant essayé de rassurer. Il a affirmé, que le dialogue avec tous les partenaires sociaux «demeure ouvert et nous tenons à tenir des réunions régulières avec les syndicats tous les trois mois»! Les mouvements de protestations, sont marqués par une conjoncture particulière, notamment l'échec de la mise en place d'une plate-forme numérique pour les inscriptions au master. Cette crise a fait couler beaucoup d'encre. La problématique du master, semble persister. Même bataille, pour les étudiants de l'institut des sciences économiques et commerciales et sciences de la gestion du Centre universitaire Abdelhafid Boussouf de Mila. Ils sont entrés en grève, ce dimanche, en signe de contestation contre ce qu'ils ont qualifié d'injustice dans la répartition des postes de master entre les différentes spécialités de l'institut. Selon Borhaneddine Boussouf, président du bureau de wilaya du Real (rassemblement des étudiants algériens libres), organisateur de ce mouvement de contestation, «la répartition des postes de master, ouverts au titre de la saison 2018-2019, était injuste envers les spécialités englobant un nombre élevé d'étudiants». Même combat, pour les étudiants des facultés des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, du droit et des sciences politiques, des sciences et de la technologique et des sciences sociales de Tarf. Ils ont observé un mouvement de grève. Répondant à l'appel lancé par des syndicats, les protestataires revendiquent notamment l'augmentation des postes pédagogiques en master, l'ouverture du dialogue entre les étudiants et la direction, ainsi que la non-application de la réglementation en matière d'inscriptions... Enfin, le seul perdant reste l'étudiant.