Les cités populaires de la ville des Roses se détériorent et se dégradent à vue d'oeil autant sur le plan de l'urbanisme que de l'hygiène. La plupart des résidents de rez-de-chaussée ont transformé leur logement pour en faire un fonds de commerce. Une pléthore de commerces a vu le jour dans ces cités populaires. L'ouverture d'un salon de thé, d'une boulangerie, d'une pizzeria et d'un atelier de textile au rez-de-chaussée d'un immeuble est astreinte au préalable à une enquête de commodo-incommodo. Selon notre source, certaines activités n'auraient pas reçu l'aval de la commission d'enquête adéquate. Les locataires des cités populaires, indisposés par le bruit, la pollution en général et le danger qui en découle contestent l'ouverture anarchique de ces activités commerciales dans les immeubles. En outre, les cités de Blida, sont dans un état lamentable sur le plan de l'hygiène. Par exemple, les murs de la cité Bounaâma-Djilalli n'ont pas été repeints par les services d'entretien de l'Opgi depuis 1982 ; les ascenseurs des cités, Ben-Boulaïd et les Orangers sont en panne depuis plusieurs années, le comble c'est que ces ascenseurs ont été transformés en dépotoir ! Selon le président du comité de quartier, les 1.365 locataires de la cité Bounaâma payent des charges mensuelles qui varient entre 170,00 DA et 200,00 DA. Une recette annuelle des charges qui serait de 180 millions de centimes. Où va cet argent? L'Opgi de Blida a un nouveau directeur, qui vient d'être officiellement installé dans ses nouvelles fonctions. Ce nouveau directeur qui a hérité d'un lourd héritage, aura bien du pain sur la planche!