La cité des 320 logements, dite cité résidentielle, située en plein centre- ville, se noie dans les ordures, au point de devenir une véritable décharge à ciel ouvert. Cette situation dramatique, qui ne cesse de prendre de l'ampleur, particulièrement en cette période de grande chaleur, suscite le courroux au sein de la population. Dans une pétition adressée au président de l'APC, elle demande la délocalisation du souk à l'origine de cette dégradation alarmante. A travers cette pétition, également, les habitants signalent que du point de vue sécuritaire, aucune règle de sécurité n'est observée dans la mesure où la cité, notamment les jours de marché, se trouve totalement obstruée. En cas d'urgence, l'évacuation d'un malade ou d'un blessé est très difficile, voire impossible puisque même la chaussée n'a pas échappé aux marchands ambulants qui y installent leurs étals de fortune. L'accès aux immeubles est pratiquement interdit, les cages d'escaliers sont devenues des urinoirs publics, dégageant ainsi des odeurs nauséabondes qui provoquent un désagrément certain aux résidents… Les locataires du rez-de-chaussée n'ont pas le droit d'aérer leur appartement, puisque les marchands se servent des barreaux des fenêtres pour fixer leurs tentes. Les marchands ambulants, utilisant des amplificateurs à des décibels très élevés, ne semblent nullement se soucier de la quiétude des habitants. Aussi, les locataires de la cité se montrent exaspérés par l'attitude irresponsable et l'incivisme des marchands ambulants qui larguent leurs ordures dans le nid du oued Ghazaouna, lequel longe la cité et qui se transforme en un lieu de prédilection des moustiques et des reptiles.