Cette paix, dira Seddik Chiheb, ne doit absolument pas être déstabilisée L'hôte de Constantine appelle les jeunes à prendre conscience de la sécurité reprise et arrachée grâce à la loyauté des enfants de ce pays. Le vote pour les sénatoriales RND se déroule jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse dans de très bonnes conditions, comme nous avons pu le constater. Le vote est effectué en présence des cadres et militants du parti, mais aussi des journalistes. L'opération pour laquelle Filali est donné comme favori, a été précédée par un meeting organisé à la salle du complexe culturel Malek Haddad, devant une assistance venue en force assister au discours de Seddik Chihab, le- porte-parole du Rassemblement national pour la démocratie. D'emblée, le conférencier qui exprimera ses vives salutations au secrétaire de la wilaya du parti, Saïd Radouen, pour la bonne organisation, ne tardera pas à rendre hommage au président de la République Abdelaziz Bouteflika préférant lui décerner le titre de Moudjahid. Le conférencier, tout en vantant les exploits de Président, sur le plan social et économique, a tenu et a insisté sur les lois de la Concorde civile et la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale prônées par le chef de l'Etat et dont le fruit est aujourd'hui ressenti partout en Algérie. Cette paix chèrement payée est enfin là après tant de sacrifices. Cette paix, dira Seddik Chiheb, ne doit absolument pas être déstabilisée, «elle doit être préservée», insiste le porte- parole du RND. «C'est l'une des réalisations les plus signifiantes qui nous a permis de protéger le pays du printemps arabe dont les pays ont été complètement détruits.» L'hôte de Constantine ne manquera pas de louer d'autres réalisations du Président, appelant les jeunes à prendre conscience de la sécurité reprise et arrachée grâce à la loyauté des enfants de ce pays. Seddik Chiheb, a dans son discours abordé les tentatives de déstabilisation du pays, soulignant que les nostalgiques de l'Algérie française ne rateront pas l'occasion pour intervenir contre les intérêts de ce pays. Annonçant «on attend toujours les excuses». Le conférencier parlera de l'opposition qui pratique une politique qui ne répond pas réellement aux principes de la démocratie qui doit par contre obéir à une stratégie, aussi bien politique, sécuritaire qu'économique. Il défendra également les décisions du leader du parti Ahmed Ouyahia, concernant la planche à billets qui a permis au pays de rester souverain économiquement parlant, sans pour autant passer par le FMI, dont la première expérience a été une véritable déception. Il ne manquera pas d'aborder la dernière polémique concernant le discours du Premier ministre en France à qui il a été reproché l'usage du mot «morts» au lieu de «martyrs», assurant que le chef du parti est devenu depuis peu, une cible de critiques, néanmoins personne n'a le droit de douter de son patriotisme, sa sincérité et loyauté envers son pays et son peuple. Enfin dans son discours qui durera plus d'une demi-heure, il appelle et revendique un nouveau mandat du Président pour la continuité, la paix et la sécurité. Il déclarera à L'Expression concernant le gel de l'activité de l'alliance: «Je ne pense pas que la défection de quelque nature qu'elle soit d'un membre de la majorité présidentielle altèrerait la démarche et l'objectif que nous nous sommes fixés.» Sur le nouveau mandat pour qui le chef de l'Etat a été plébiscité, notre interlocuteur répondra: «Nous nous sommes prononcés en toute conscience et responsabilité en faveur du président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour la continuité, pour des raisons expliquées et mobilisées, toujours objectives.»