Habitué à prononcer ses discours devant un public nombreux, le conseiller à la Présidence, Abdelaziz Belkhadem, qui a choisi Constantine pour défendre le programme du candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, se contentera d'une assistance timide renforcée juste avant son arrivée par des fans du CSC. Message fort des pro-Saïdani? En tout cas, les organisateurs donnent une autre explication due à la programmation, du fait que le meeting était initialement prévu à El Khroub, mais pour des raisons qui ne sont pas connues, le discours de Belkhadem sera émis depuis l'une des salles omnisports mitoyenne du stade Hamlaoui! Ce «malentendu», n'empêchera nullement l'hôte de Constantine de défendre son candidat, mettant en évidence tous les accomplissements du président durant ses mandats, soulignant son mérite quant au développement que connaît l'Algérie aujourd'hui sur le plan économique. Dans son discours, Belkhadem ne manquera pas de rappeler à l'ordre ceux qui tentent par tous les moyens de diviser la nation, mettant en garde sur les risques et menaces qui guettent l'Algérie. Pour cet orateur dont le discours a été qualifié de classique, le monde entier a les yeux braqués directement sur l'Algérie, assurant que certains pays, notamment envient l'Algérie pour son apaisement chèrement payé et pour son développement économique et social. Dans ce contexte, le conférencier rappelle le rôle de Abdelaziz Bouteflika quant au retour de la paix en prônant le processus de loi portant sur la charte et la Réconciliation nationale. Belkhadem qui venait de Biskra parlera durant une demi-heure, pour en fait, ne rappeler que les réalisations, aussi bien politiques, que socio-économiques accomplies par le président sortant, mais, insiste-t-il, ces réalisations ont besoin d'une continuité et c'est une logique absolue. Pour lui, ce 4e mandat que pourrait décrocher Bouteflika permettra d'assurer au peuple plus de stabilité et de sécurité. Sur sa lancée, l'invité de Constantine évoquera sans réserve le mouvement des boycotteurs s'interrogeant sur ce qu'ils veulent, car atteste-t-il, il n'est pas possible qu'un pays puisse avancer sans un chef d'Etat. Après avoir répondu à ceux qui doutent de la crédibilité de l'élection, Belkhadem assure et se porte garant pour un scrutin propre et crédible. Il ne manquera pas de vanter les mérites, la loyauté et le patriotisme de son candidat, dont nul ne doute, mais que peut-être la question est ailleurs.