Les militants et cadres du RND affiliés à la wilaya d'Alger ont réitéré leur soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika et à la révision constitutionnelle pour la poursuite de l'application de son programme à Ahmed Ouyahia, le chef de l'Exécutif. Lors de son allocution préliminaire, à la rencontre tenue hier à la salle «Algeria» le secrétaire chargé de la wilaya d'Alger, et néanmoins, vice-président de l'APN, Seddik Chiheb a, en abordant le retour de Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement, usé d'un verset coranique, indiquant que «le superflu ne cède pas à l'essentiel». Un message politique a été délivré, lors de ce meeting, le premier d'une série à l'échelle nationale, destiné à porter à la base les résolutions du 3ème congrès du parti. Une activité qui va marquer le courant de l'été, durant lequel le parti ne prendra pas de congé, conformément aux orientations de son secrétaire général. En face des cadres du parti, dont Abdelkrim Harchaoui et Salah Djenouhat, ainsi qu'un aréopage de militants constitué essentiellement de la gent féminine, Seddik Chiheb a d'abord rappelé le défi relevé par le parti, 11 années après sa création, qui consiste à «sauver du chaos la République et ses institutions», en ressuscitant devant l'auditoire les étapes qui faillirent avoir raison de la stabilité de ce pays. Il indiquera qu'après le retour à la paix et à la stabilité le RND s'est lancé un autre défi, celui du développement. Un objectif qui, a-t-il dit, n'aurait pu être atteint sans la «stabilité politique», conséquence de l'application de la réconciliation nationale. «Un concept valable dans le temps et dans l'espace», a martelé M. Chiheb, en précisant que les portes de la repentance sont toujours ouvertes devant les égarés. Cela dit, en rappelant que ce principe doit aller de pair aussi avec «se réconcilier avec soi-même». «On veut une société basée sur la confiance, non sur la défiance», dira encore l'orateur, en ajoutant que «les vicissitudes et la pénibilité de la vie ont fait que l'Algérien perde confiance en son pays». Passé cette étape, un autre défi attend l'Algérie. Selon M. Chiheb, «il faut réhabiliter l'acte de gestion» et l'investissement productif afin de réduire la dépendance alimentaire. Cet appel a fait figure d'une des résolutions du dernier congrès du parti, et le porte-parole du RND, Miloud Chorfi l'a qualifié de grand succès, eu égard notamment à la motion de soutien au président de la République qui a été adoptée. Tout autant, dira-t-il, que l'intérêt porté à la jeunesse et à la gent féminine, en rappelant qu'une des dispositions introduites au règlement intérieur amendé par le congrès aura consisté à lever les obstacles devant l'adhésion au parti de la catégorie des jeunes, et pour la prise en charge de leurs préoccupations. A. R.