Le président de la FAF remet le document final du symposium au MJS Pourtant, le président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi, se déclare très «satisfait» des réalisations concrétisées jusque-là. «89 sur 156 recommandations ont été concrétisées, soit 57%. Tous les dossiers simples relevant de l'autorité du Bureau fédéral et de l'assemblée générale de la Fédération algérienne (FAF) ont été finalisés. Il y a des dossiers que je qualifie de lourds qui demandent une collaboration avec les différents ministères et qui seront traités ultérieurement», a indiqué à l'APS, Réda Abdouche, membre de la commission de suivi du symposium. Mais, à la lecture de ce qui a été fait, on remarque qu'il y a bien des manquements de l'actuel Bureau fédéral et de la Ligue de football professionnel. Et pourtant le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, se déclare bien «satisfait» des réalisations concrétisées jusque-là. Il a notamment déclaré que «ce document final constitue un guide de toutes les actions qui seront menées par la FAF, dans l'objectif de voir notre football évoluer dans les conditions que nous voulons. Plusieurs recommandations ont déjà été approuvées. Le symposium a été une véritable réussite», s'est-il félicité. Des manquements remarqués dans la réalisation des recommandations du Symposium, il y a lieu de noter celles relatives à l'application stricte du règlement et celles de l'application de la décision ministérielle du 1er juillet 2010 du MJS, relative au cahier des charges professionnel ainsi que celle de la création des comités de supporters. Pourquoi est-ce un manquement de la FAF? La réponse est simple: lorsque la nouvelle équipe du président Zetchi est arrivée sur le terrain, elle reprochait à l'ancien président de la FAF et son Bureau fédéral ces manquements justement. Or, il se trouve que 9 mois après leur élection, les membres du BF de la FAF et leur président ont organisé ce symposium, en décembre de l'année dernière. Si lors de la mi-saison c'était impossible de procéder à un quelconque changement, cette nouvelle saison 2018-2019 aurait pu bien connaître l'«application stricte» des recommandations qui sont à la charge de la FAF. Et justement, les cas de manquements cités ci-dessus, à titre d'exemple, font partie des prérogatives de la FAF et de sa «tentacule» la Ligue de football. Car rien n'empêche ces deux institutions sportives d'interdire les clubs qui ne remplissent pas le cahier des charges du professionnalisme, ainsi que les lois et règlements du pays. D'ailleurs, Abdouche le dit clairement pour combattre la violence et donc là où est impliqué le comité des supporters: «Aucun club des deux paliers professionnels n'a appliqué entièrement cet organigramme qui prévoit notamment un responsable de la sécurité et un responsable des médias, ainsi que la vidéo surveillance dans les stades pour la sécurité dans les enceintes sportives. Le Bureau fédéral a décidé d'imposer, pour la saison à venir, cette organisation aux clubs qui nous a été imposée à son tour par la CAF et la FIFA. Aucun stade ne sera homologué pour les compétitions internationales s'il ne remplit pas les conditions requises.» Enfin, il fallait donc le faire dès cette saison 2018-2019. Par ailleurs, est-il vraiment logique qu'on présente un dossier final du symposium une année plus tard? Qu'est-ce qui a fait que ce document ait connu un tel laps de temps aussi long pour être finalisé? A moins que la FAF ne veuille désormais tenter un «coup d'éclat» chaque mois de décembre, histoire de «célébrer» l'anniversaire d'un symposium dont les recommandations ressemblent pratiquement à celles du premier symposium réalisé du temps du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Lebib. Et dire que cela servirait de guide à la FAF dans le futur!