La harga continue à hanter les esprits des jeunes, moins jeunes, vieux, hommes, femmes, enfants, des universitaires et des chômeurs. L'alerte maximale a été déclenchée depuis jeudi suite à la disparition, au large de la côte de Ténès dans la wilaya de Chlef de 20 harraga. Les recherches se poursuivent un peu partout. Pour cause, leur embarcation a, pendant leur trajectoire, pris feu. Cependant, les praticiens du service des urgences de l'hôpital Zighoud Youcef de Ténès, ont apporté secours, en les prenant en charge, à neuf candidats à l'émigration clandestine, sauvés par un bateau libérien à Chlef. «Le service des urgences de l'hôpital a accueilli, dans la matinée de jeudi, neuf candidats à l'émigration clandestine, placés actuellement sous contrôle médial», a-t-on appris, précisant que «cinq parmi eux ont été atteints de blessures plus ou moins graves». Les harraga, âgés entre 11 et 39 ans, en plus de deux fillettes âgées de moins de 2 ans, ont été repérés par un bateau libérien, ayant accosté jeudi au port de Ténès dans la wilaya de Chlef. Ils ont été secourus après que leur embarcation, transportant 29 candidats à l'émigration clandestine a pris feu. Véritable phénomène de société, la harga continue de hanter les esprits des jeunes, moins jeunes, vieux, hommes, enfants, des universitaires et des chômeurs. En fin de semaine passée, la forte pluie qui s'est abattue dans la partie ouest du pays, n'a pas empêché 13 migrants clandestins et une fillette de 5 ans de s'aventurer au large d'Arzew en tentant de quitter clandestinement le territoire national. La petite fille et les 13 migrants âgés de 19 à 35 ans ont été interceptés tôt dans la matinée et ramenés sur la terre ferme par les unités compétentes des garde-côtes. Ils ont été pris en charge par les services de la Protection civile. Six d'entre eux souffrant d'hypothermie ont été évacués vers la polyclinique d'Arzew, tandis que les autres ont été remis aux instances judiciaires compétentes. Cela se passe alors que la lutte contre l'émigration clandestine bat son plein. La dernière opération menée par les services de la Gendarmerie nationale d'Oran a abouti au démantèlement d'un réseau composé de deux passeurs d'émigrés clandestins par mer. Agissant sur informations parvenues à la brigade de la Gendarmerie nationale de Hassi Benyebka faisant état d'un réseau de passeurs, un plan a été mis en place, permettant de mettre en échec une tentative d'émigration clandestine dans le début du mois en cours, à partir de la plage de Aïn Franine. Cette opération a permis l'arrestation de deux individus et la saisie d'une embarcation dotée d'un moteur, de vêtements et chaussures, de sacs à dos, de gilets de sauvetage et d'un seau de 20 litres d'essence. 2 Corps en décomposition repêchés à Oran Les unités du groupement territorial des garde-côtes d'Oran ont découvert, hier après-midi, deux cadavres en état de décomposition avancée, a-t-on appris de la cellule de communication de ce corps de sécurité. Le premier corps, en état de décomposition avancée, de sexe masculin, a été repêché par les garde-côtes en patrouille en mer, à 10 heures du matin, à 2 miles au nord de Cap Falcon (Aïn El Turck), a indiqué la même source. Le deuxième corps, également en état de décomposition avancée, est celui d'une femme, repêché à 11 h 30 par les garde-côtes, en patrouille en mer, à 20 miles au nord de Cap Falcon, a ajouté la même source. Cap Falcon 17 Harraga interceptés Dix-sept candidats à l'émigration clandestine, ont été interceptés hier, au nord de Cap Falcon (Aïn El Turck) par des unités du groupement territorial des garde-côtes d'Oran. Ces 17 personnes, tous Algériens et de sexe masculin, se trouvant à bord d'une embarcation pneumatique, ont été interceptés à 22 miles au nord de Cap Falcon (Aïn El Turck), hier à 14h00, par une patrouille des garde-côtes. Ces 17 «harraga» ont pris leur départ, à partir de la plage Les Coralès (Aïn El Turck). Ils ont été remis, après les formalités d'usage, à la Gendarmerie nationale qui les a présentés à la justice, a-t-on indiqué.