Vingt-trois soutenances de magistère en informatique option réseaux et systèmes distribués, ont eu déjà lieu. Mise en place en novembre 2003, l'Ecole doctorale en informatique avec option réseaux et systèmes distribués commence déjà à produire. Après deux années de fonctionnement, cette formation s'est concrétisée avec la soutenance de 23 mémoires de magistère alors que 6 autres sont prévues dans les prochains jours. Un succès au demeurant si l'on considère le caractère expérimental de cette école, première du genre dans les universités algériennes. Un succès qui vient de se compléter par l'engagement pris par le professeur Merabet Djoudi, recteur de l'université de Béjaïa, de recruter immédiatement les candidats ayant soutenu leur thèse. Des postes budgétaires sont réservés à cet effet. Autre élément d'information qu'il convient de noter, est la deuxième promotion. Celle-ci, composée de 30 étudiants, vient d'achever l'année théorique pour entamer l'année d'initiation à la recherche. Face à ce succès, les responsables de l'université de Béjaïa ont organisé la semaine passée un concours national pour la sélection des candidats pour la 3e promotion, 30 postes sont couverts. Le lancement de cette école trouve, en fait, une justification du manque chronique d'encadrement pédagogique et scientifique tant au niveau local que national. Palier le manque chronique, créer et mettre en place des équipes de recherche compétitives dans différents domaines de l'informatique et particulièrement celui des nouvelles technologies de l'information et de la communication et enfin former des experts en réseaux et dans les nouvelles technologies répondant aux préoccupations des différents secteurs sont autant d'objectifs tracés mais aussi à concrétiser en urgence. Mais faut-il pour autant des moyens? A ce titre, l'université de Béjaïa a sollicité des compétences de renommée exerçant dans des universités algériennes et étrangères pour appuyer l'encadrement local. C'est ainsi qu'un réseau de coopération national et international a été mis en place avec les universités algériennes (Usthb, INI et U Annaba entre autres) et des universités françaises (UTC Compiègne U. Clermont Ferand, U. Nancy, Rennes, Lille, Paris, Franche-Comté, Versailles, Paris XII, Caen) et des universités canadiennes (Ottawa, Saint John) et l'université de Melbourne en Australie. Après son lancement, les jury, de soutenance sont alors constitués pour comprendre en leur sein des professeurs et maître de conférence des universités de Béjaïa, Bab-Ezzouar, INI, Annaba, Constantine, Oran, Jijel, Lille, Lyon, Ottawa, etc. Il est important de noter que les diplômés en magistère sortant de cette école doctorale seront immédiatement recrutés par l'université de Béjaïa pour ses propres besoins, comme notamment maîtres assistants stagiaires.