Il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d'au moins 95% chez les nourrissons par deux doses de vaccin ROR. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rappelé, dans un communiqué rendu public hier, la nécessité de vacciner les enfants contre la rougeole, soulignant à cet effet la disponibilité du vaccin au niveau de toutes les structures de santé. Le ministère «insiste sur la nécessité de vacciner les enfants contre la rougeole, conformément au calendrier national de vaccination, la 1ère prise de ROR à l'âge de 11 mois et la 2ème prise à l'âge de 18 mois», précise la même source, rappelant «la disponibilité du vaccin au niveau de toutes les structures de santé». Soulignant que «toutes les mesures pour pallier l'apparition de ces cas sporadiques ont été prises dans le cadre du plan national de surveillance de la rougeole», le ministère de la Santé a mis en garde contre la rougeole qui «peut causer de graves complications successibles d'entraîner le décès chez les enfants non vaccinés et les adultes». Il a, en outre, expliqué que «seule la vaccination peut arrêter la transmission de cette maladie, qui reste la plus contagieuses parmi les infections du nourrisson et du jeune enfant», relevant que pour ce faire, «il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d'au moins 95% chez les nourrissons par deux doses de vaccin ROR». En ce sens, le ministère a relevé que «des cas sporadiques de rougeole sont toujours notifiés dans certaines wilayas, touchant notamment des nourrissons». Notons qu'une résurgence de cette maladie a été constatée, ces deux dernières années, en raison de l'échec de deux campagnes de vaccination initiées par le ministère de la Santé. Une mauvaise communication des pouvoirs publics, associée à une folle rumeur sur les réseaux sociaux mettant en cause le vaccin, a provoqué un reflux des familles et causé l'échec de la campagne. Cela s'est répercuté sur la santé des nourrissons dans de nombreuses wilayas du pays. L'appel du ministère de la Santé se justifie amplement, au regard de la prévalence de cette affection qui était quasiment vaincue, il y a de cela à peine 2 ans.