Cette importante infrastructure permettra d'assurer un équilibre régional. L'aéroport de Chlef, qui s'insère dans le cadre des grands projets de développement sur lesquels compte la wilaya de Chlef pour son désenclavement ainsi que l'essor économique et d'investissement de cette région, est enfin devenu réalité. Cette importante infrastructure constitue aussi l'un des paris engagés par les responsables centraux et locaux en vue d'assurer un équilibre régional visant, notamment, à rapprocher les distances et réduire l'isolement de la wilaya. Les travaux de cet aéroport, lancés en début 2002, ont coûté plus de 200 milliards de centimes. Situé à Mouafkia, un site stratégique à une distance d'environ 4 km du chef-lieu de wilaya, ce projet est très attendu par les habitants de la wilaya. Les débuts ont été, signale-t-on, marqués par des contraintes liées au non-respect des délais de réalisation et des retards dans les travaux pour certaines entreprises. Dans ce cadre, l'administration locale est intervenue pour redynamiser le projet en prenant des décisions coercitives, ce qui a permis de relancer les travaux. Un véritable coup de fouet qui a permis l'achèvement de plusieurs travaux dont la tour de contrôle, les salles d'attente et la piste d'atterrissage d'une longueur de 3 km linéaires répondant aux normes internationales. Le taux d'avancement est de 98%. Il reste les dernières retouches avant leur achèvement. L'aéroport sera fin prêt au mois de décembre 2005. Selon les responsables concernés, l'aéroport international de Mouafkia portera le nom d'Abou Bakr Belkaïd. Le wali de Chlef a présidé, à l'issue de la réunion avec un responsable central du ministère des transports, à l'installation officielle de M.Belahouer Abdelhafidh, en qualité de directeur de l'aéroport. Une fois mis en exploitation, l'aéroport de Chlef permettra non seulement la mise en valeur des potentialités socio-économiques et touristiques de la wilaya, mais aussi celles des wilayas environnantes, notamment Relizane, Aïn Defla et Tissemsilt. En effet, il permettra de diminuer sensiblement les distances, sachant qu'actuellement les populations de ces régions sont obligées d'emprunter les aéroports d'Oran et d'Alger.