Il sera une occasion pour constater de visu les récentes évolutions qu'a connues le monde de l'agriculture au plan national et international. Initié par l'entreprise Expovet, spécialisée dans l'organisation des salons professionnels, ce Salon verra la participation de plus de 40 exposants qui saisiront l'occasion pour nouer des relations d'affaires dans le domaine aussi varié que les engrais, les semences et tout ce qui gravite autour des plants. Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, les organisateurs ont mis en exergue l'importance de ce secteur. «Il s'agit d'un mode de production qui a pour principal fondement la préservation de l'environnement en valorisant au mieux les ressources naturelles. Il assurera, par voie de conséquence, une agriculture durable. Outre la protection de la santé humaine à travers une production saine de bonne qualité et diversifiée, cette méthode est en mesure de promouvoir l'exportation». Selon la même source, les dernières crises alimentaires n'ont fait qu'accentuer l'attrait des consommateurs des pays développés pour les produits biologiques. Cet autre type d'agriculture est pratiqué dans plus de 100 pays et crée un marché estimé à 24 millions de dollars. L'Algérie ne doit pas être de ce fait en retrait. Il faut d'ores est déjà commencer par asseoir une stratégie nationale qui prendra en charge les volets liés, entre autres, à la législation, la recherche, la formation et la refonte des structures administratives et professionnelles. Cette année, cet événement sera axé sur la célébration de la création de l'INA (Institut national agronomique) et le troisième Symposium maghrébin sur les maladies des céréales et des légumineuses alimentaires. D'autres thèmes seront consacrés à la protection de l'agriculteur, la sécurité sanitaire quant à l'emploi des pesticides, à la qualité des semences agricoles. L'agriculture biologique et les biotechnologies seront également débattues lors du colloque scientifique du Phytosem. En marge du Salon, des conférences et des journées d'étude seront animées par des experts internationaux qui porteront sur plusieurs thèmes, à savoir l'étude de l'état sanitaire de notre patrimoine fruitier afin de maîtriser l'incidence des maladies dites quarantaines ciblant les agrumes, les rosacées et les dispositifs qui doivent être pris pour l'élimination de ces pathologies. A ce propos, le directeur de la société organisatrice a explicité dans ce document que les deux échéances qui attendent l'Algérie, à savoir l'accord d'association avec l'Union européenne (UE) à l'horizon 2010, l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et sa participation aux divers réseaux de recherches, requièrent de tout un chacun, une production de matériel végétal de multiplication issu d'un programme de certification. Ces thèmes seront aussi inclus dans le programme des débats qui seront donnés en parallèle à cet événement.