La secrétaire générale du PT a, dans ce sens, fait part, une nouvelle fois, de ses appréhensions quant à la transparence de la prochaine élection. Le Parti des travailleurs maintient le suspense et ne tranche toujours pas le cas de sa participation ou non au scrutin du 18 avril prochain. La secrétaire générale du PT a dans ce sens, fait part, une nouvelle fois, de ses appréhensions quant à la transparence de la prochaine élection. Exposant un rapport ressorti des discussions internes des membres de son parti à travers différentes wilayas, Louisa Hanoune a dévoilé, hier, en marge d'une conférence de presse en son siège, les tendances et les positions du PT dans ce contexte électoral. La SG du parti a, d'emblée, fait savoir que quoi qu'il décide «le PT sera dans tous les cas de figure en campagne pour une Assemblée constituante». Revenant sur ses réserves quant à la tenue d'une élection propre, Louisa Hanoune fait remarquer qu'à ce stade le procédé de fraude a déjà été enclenché. «Il fait savoir que la vente et l'achat de signatures font rage, aussi bien chez les élus que chez les citoyens». Dans ce sillage, elle avance le fait que les discussions révèlent «l'absence totale d'une confiance dans les organisateurs de ce scrutin présidentiel». Louisa Hanoune pointe du doigt ce qui s'apparente à «des pratiques mafieuses», lesquelles ont été instituées depuis des lustres dans le but de perpétuer le même système. Cela est d'après elle justifié, dans la mesure où tout le monde sait que les oligarques s'emploient férocement à «perpétuer ce régime qui n'est profitable que pour une infime catégorie de personnes». Elle fait également référence à certains partis sans les nommer, qui, selon elle, soutiennent un système «obsolète» uniquement pour préserver leurs «privilèges». Tenant compte des assurances faites par le ministère de l'Intérieur au sujet de l'organisation d'un scrutin totalement transparent, Louisa Hanoune explique que même si «elles sont sincères, il est évident que ça ne change rien à la donne». Evoquant la promesse des autorités portant sur l'assainissement du fichier électoral, là aussi la secrétaire générale se dit perplexe quant à l'impact que cette démarche pourrait avoir, vu son caractère «purement administratif». Dans le même registre, elle évoque le nouveau texte inscrit dans le cadre de la lutte contre la corruption, lequel, regrette-t-elle «n'aura sans doute aucun effet contre la corruption à grande échelle qui gangrène les institutions publiques et la société en général». Enfin, Louisa Hanoune parle encore une fois, de la prochaine élection, comme étant «le scrutin de tous les dangers». Sachant que le spectre de la fraude plane toujours, d'autant plus «qu'elle a déjà commencée», affirme-t-elle. D'autre part, la SG du parti, dresse un bilan très inquiétant de la situation que vit le pays en ce moment. «Pendant que les partisans du régime en place parlent de retombées positives de la politique du gouvernement, le pouvoir d'achat est en constante érosion et la corruption bat son plein», a-t-elle soutenu. Par ailleurs, Louisa Hanoune se positionne par rapport à la crise que vit actuellement le Venezuela et appuie qu'il est impératif que les candidats au scrutin d'avril prochain prennent position contre l'offensive «impérialiste US contre ce pays» et soutiennent Nicolas Maduro. Car estime-t-elle «se taire équivaut à une offre de service pour Donald Trump, par conséquent à l'impérialisme» avant d'ajouter que si un candidat n'arrive pas à prendre une franche position dans pareilles circonstances «comment pourrait-il préserver l'union de son pays».