l'intersyndicale avait indiqué que si la situation ne change pas, des actions sur le terrain continueraient Sous la bannière de l'intersyndicale, le Cla, le Satef, le Snapest, l'Unpef, le Snte et probablement le Cnapeste vont se concerter autour des principales doléances à remettre sur la table afin d'avoir enfin gain de cause. Les syndicats autonomes de l'Education nationale décideront aujourd'hui de la nature et de la date de leur nouvelle action de protestation. Sous la bannière de l'intersyndicale, le Cla, le Satef, le Snapest, l'Unpef, le Snte et probablement le Cnapeste vont se concerter autour des principales doléances à remettre sur la table afin d'avoir enfin gain de cause. Cette réunion intervient, notons-le, dans un contexte assez tendu, lequel est marqué par des tensions palpables entre les syndicats autonomes et les responsables du département de l'éducation. En effet, le dialogue qui a été entamé depuis plusieurs semaines entre les deux parties a connu ces derniers jours un «bug», voire une rupture. Alors qu'ils étaient conviés mercredi dernier, à discuter, avec Nouria Benghebrit de la question inhérente au dossier du statut particulier des fonctionnaires de l'éducation, les six formations syndicales avaient répondu à l'invitation par un boycott. Les raisons avancées par les représentants syndicaux avaient justifié leur démarche en soutenant que «la tutelle continue de traiter la plate-forme des revendications avec légèreté». Se demandant au final dans ce sens, «à quoi ça sert d'enchaîner les réunions si rien de concret n'en ressort». D'après les déclarations des porte-paroles des deux syndicats, respectivement le Satef et le Snapest, les négociations avec Nouria Benghebrit bloquent sur les deux questions du «statut particulier et des oeuvres sociales». Meziane Meriane, représentant du Snapest, s'est notamment étonné du fait que le dossier du statut particulier était censé être solutionné, après nombre de rencontres avec la tutelle. Et pour cause, on leur a affirmé que ledit dossier était soumis à la commission ad hoc avant de les rappeler pour en rediscuter de nouveau. Et c'est justement cette «rétractation» qui a laissé perplexe l'ensemble des syndicalistes. Boualem Amoura, secrétaire général du Satef, a de son côté affirmé qu'aujourd'hui le fait est que «le statu quo devient de plus en plus pesant», faisant référence à la question de la décentralisation de la gestion des oeuvres sociales, revendication à laquelle tient particulièrement le Satef. Celle-ci reste d'après ce dernier, suspendue et «n'est prête à connaître aucune avancée, d'après les indicateurs». Par ailleurs, l'intersyndicale avait indiqué que si la situation ne change pas, des actions sur le terrain continueraient à être initiées, jusqu'à satisfaction de toutes ses exigences. Rappelons que le 21 janvier dernier, les organisations syndicales, à part le Cnapeste, avaient tenu un débrayage d'une journée, suivi le lendemain de rassemblements devant les directions de l'éducation de wilayas. Coup réussi pour les représentants syndicaux, tandis que la mobilisation n'était pas au rendez-vous d'après le ministère de l'Education. Nouria Benghebrit a de son côté réaffirmé à maintes reprises que les portes du dialogue restaient ouvertes avec les partenaires sociaux, et que son département oeuvrait à satisfaire dans la mesure du possible «la plate-forme des revendications des syndicats».