La natation connaît une fulgurante ascension à Oran depuis quelque temps, sauf qu'elle est confrontée pour le moment au manque d'infrastructures, un problème qui devrait être réglé avant la tenue des JM 2021. En attendant, les quelque 36 clubs affiliés à la Ligue oranaise de natation continuent de souffrir le martyre, en raison, notamment de la fermeture de la principale piscine olympique de la ville, en l'occurrence celle du jardin public limitrophe du quartier de M'dina J'dida. Cette situation fait que les athlètes locaux se retrouvent dans l'obligation de parcourir quotidiennement plusieurs kilomètres pour se rendre aux piscines des communes avoisinantes, à l'instar de Oued Tlelat, Aïn El Turck, Boutlilis et Gdyel. Un mal à prendre en patience étant donné que la réouverture de la piscine en question est prévue pour l'année 2020, soit une année avant les Jeux méditerranéens, un évènement ayant obligé les autorités de la capitale de l'Ouest à rénover plusieurs infrastructures sportives de la ville, dont la piscine en question. Cependant, même avant la fermeture de cette piscine, un manque flagrant en matière de bassins était relevé à Oran, alors que le nombre de pratiquants ne cesse d'augmenter. Cet état de fait, signalé par les spécialistes aux autorités concernées, a poussé la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS) à prendre en charge ce dossier, en programmant la construction de plusieurs piscines. Le premier responsable de la DJS, Badreddine Gharbi, a fait savoir que la wilaya d'Oran comptera en tout 20 piscines olympiques et semi-olympiques avant l'an 2021. «Ces infrastructures devront donner un nouvel élan à la natation dans la capitale de l'ouest du pays, et permettront également d'accueillir dans les meilleures conditions les compétitions de cette discipline lors des Jeux méditerranéens», s'est-il réjoui. En fin d'année écoulée, le wali d'Oran a participé à la pose de la première pierre pour la réalisation de trois piscines semi-olympiques. La première à Es-Sénia (sur le site de l'ex-stade de football de la Lofa), la deuxième à Misserghine, sur une assiette d'un terrain communal récupéré, et la troisième à Cap Blanc, dans l'enceinte de la nouvelle auberge de la commune de Aïn Kerma. D'un coût moyen de 1,4 million DA chacune, les trois piscines devront être réalisées dans 10 mois, selon les engagements des services compétents. Ces trois piscines s'ajouteront à trois autres prévues également sur fonds de wilaya, au niveau de Haï Nedjma (commune de Sidi Chahmi), El Kerma et Haï Bouamama (Oran). Il est question aussi que la wilaya d'Oran réceptionne en avril 2019, trois autres piscines implantées dans les communes de Aïn El Turck, Bir El Djir et Oran (Haï Akid Lotfi), selon la même source, qui rappelle au passage que la ville d'Oran dispose actuellement de 10 piscines opérationnelles.