La Laddh ne participera pas à la conférence nationale convoquée par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. «», Le peuple appelle au départ de Bensalah, un des apparatchiks et symbole du système, a indiqué l'organisation dans un communiqué soulignant que Bensalah. «n'a donc aucune légitimité à mener des consultations ou un dialogue avec les acteurs représentatifs de la société». Pour la Laddh le dialogue auquel appelle le système est une «version améliorée» du simulacre de dialogue de 2011 dirigé par le même Bensalah pour déboucher sur des réformes pompeusement appelées politiques, alors qu'elles n'étaient que des lois liberticides ayant pour seul but de réprimer les libertés de s'organiser, de manifester et de s'exprimer. «La Laddh ne cautionnera pas une telle démarche qui tourne le dos aux revendications populaires.», est-il écrit dans le même communiqué relevant que «les manoeuvres ne feront que compliquer la crise politique, dont les causes sont connues et que seule une véritable transition démocratique avec des mécanismes consensuels pour la construction d'un Etat de droit respectueux des libertés collectives et individuelles sera à la hauteur des enjeux».