Depuis le début de la semaine, la plupart des universités ont affiché l'emploi du temps des examens du deuxième semestre. Les cours au niveau des campus universitaires, dans l'ensemble des wilayas du pays, qui ont été interrompus, en raison des grèves illimitées, ont finalement pris fin. Le spectre d'une année blanche qui menaçait l'avenir des étudiants vient de s'évaporer. La menace n'est plus. En raison de la crise politique et du climat tendu, les étudiants ont tourné le dos aux bancs de l'université et cette situation a fait que le programme n'a pas été terminé. Un retard immense a été enregistré dans l'avancement du programme annuel, des cours universitaires... Certes, le retard enregistré dans la majorité des départements universitaires les pénalise, mais, il reste à dire, que ce retard peut être rattrapé. Depuis le début de la semaine, la plupart des universités ont affiché l'emploi du temps des examens du deuxième semestre. Au plus tard, avant la fin du mois en cours, les examens seront finis. Bien que les derniers évènements aient perturbé le bon déroulement d'une année universitaire ordinaire, cette nouvelle atténuera la pression que subissent les étudiants. Dans ce même contexte, on note, que ces derniers sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation chaque mardi. Les examens, ne semblent pas déranger les étudiants et les empêcher de manifester et de maintenir la pression. Par ailleurs, les rattrapages du deuxième semestre sont, jusqu'à présent, dans la majorité des départements universitaires, renvoyés à des dates ultérieures et indéterminées. Dans, un autre chapitre, on note que les différentes universités du pays devront accueillir plus de 110.000 nouveaux étudiants, en prévision de la prochaine rentrée universitaire 2019-2020, selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tayeb Bouzid. Selon ce dernier, la nouvelle rentrée universitaire connaîtra une hausse du nombre des nouveaux étudiants, soit plus de 110.000. La surcharge des classes est un immense autre problème, le ministre a indiqué, dans ce sens, que «les universités d'Alger, dispensant des formations nationales et attirant des milliers d'étudiants, pourraient souffrir de la surcharge, ainsi que les universités de Khemis Miliana (w. Aïn Defla), d'El Oued, de M'sila et les Centres universitaires de Aïn Témouchent et de Barika (w. Batna)». Ajoutant «la prochaine rentrée universitaire sera souple, grâce aux structures devant être réceptionnées, à même d'assurer des places pédagogiques et des cités universitaires».