Les prétendants à la présidence de cette instance ont jusqu'à 17h00 pour se faire connaître. C'est aujourd'hui, à 17h00, que sera clôturée la période de dépôt des candidatures à l'élection du président de la FAF qui aura lieu le lundi 23 janvier prochain. Une élection, programmée, initialement, pour le 22 décembre, et qui a été reportée d'un mois à la demande du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a, en contrepartie, accepté qu'elle se déroule sur la base des statuts actuels de la FAF alors qu'il soutenait, quelques jours plus tôt, que l'assemblée générale élective n'aurait pas lieu avant que cette instance ne mette ses textes en conformité avec le décret 05-405 relatif aux fédérations sportives. Ce recul dans l'action du ministère a lieu au lendemain de l'intervention médiatique du président de la FIFA, M.Joseph Sepp Blatter, qui avait indiqué que la FAF serait suspendue à partir du 23 décembre si elle venait à procéder à cette mise en conformité. On a donc recommencé le processus de cette élection en demandant à la commission de validation des candidatures de reprendre du service après avoir achevé son travail pour l'AG élective du 22 décembre, travail par lequel elle avait accepté une seule candidature, celle de M.Abdelkader Châabane. Reprise du service également pour la commission de recours dont la mission s'étalera sur deux jours, les 2 et 3 janvier, après que la liste des candidats retenus ait été dévoilée le vendredi 30 décembre. Cela, bien sûr, dans le cas où des recours seront déposés auprès de ses services. La liste définitive et officielle des candidats ne sera, quant à elle, publiée que le 4 janvier après quoi ceux qui ont été retenus pourront se lancer dans une campagne électorale jusqu'au samedi 21 janvier, soit deux jours avant la tenue de l'AG élective. Evidemment, comme pour toute élection, on s'adonne au jeu habituel de la spéculation. Des noms sont avancés sans être sûr que les personnes en question vont se porter candidates. Ce que l'on sait par contre c'est que jusqu'à hier, au début de l'après-midi, il n'y avait, en tout et pour tout, qu'un seul dossier de candidature déposé à savoir celui de M.Hamid Hadadj, le vice-président de la LNF et président de la commission de discipline de celle-ci. Ce dernier, contrairement à ce que l'on prétend, est parfaitement éligible puisque les statuts de la fédération précisent que la LNF peut déléguer à l'AG de la FAF son président ou un de ses représentants. On peut donc dire, sans le risque de nous tromper, que M.Mohamed Mechrara n'assistera pas à l'AG du 23 janvier et qu'il sera représenté ce jour-là par M. Hamid Hadadj. Pour ce qui est des autres noms cités comme probables candidats, il faut savoir que n'importe qui peut présenter un dossier mais pour que ce dernier soit accepté il y a des critères à respecter. C'est ainsi qu'il a été fait état de la candidature de M. Mohamed Laib, une candidature qui sera certainement rejetée car n'étant pas conforme aux critères précités. M. Laib a, certes, présidé la FAF durant deux mois en 1996 mais son élection avait été invalidée par la FIFA. A ce titre, il ne fait pas partie de l'AG de la FAF. On rappellera, d'ailleurs, qu'il a été membre du bureau fédéral de M. Mohamed Raouraoua et pour avoir été accepté à l'AG élective de 2001 qui avait opté pour ce bureau, il avait été mandaté par l'OM Ruisseau. Un club qui depuis, a transmis la liste de son comité directeur dans lequel ne figure pas M.Laib. Du reste, le club anasri n'a qu'un seul délégué connu, son président M. M'barek Attia. Ajoutons que M. Laib ne fait plus partie de l'AG de la FAF en raison de son exclusion du BF à la suite d'absences répétées aux réunions de celui-ci. Autre candidat dont on cite le nom celui de M. Mouldi Aissaoui. Ce dernier a présidé la FAF en 1993-1994 et il avait vu son mandat s'achever en queue de poisson sur décision du MJS. Cet arrêt l'empêche aujourd'hui de postuler pour la présidence de la FAF comme le stipule l'article 47 du règlement intérieur de l'instance qui indique que les présidents et membres du BF qui n'ont pas achevé pour quelque raison que ce soit ne sont pas éligibles pour un autre mandat. Des bruits courent que M. Aissaoui serait introduit dans la liste des 10 experts désignés par le MJS. Cela ne changera rien au problème car l'intéressé est poursuivi par la disposition de l'article 47 cité plus haut. Si l'on veut que la FIFA revienne à la charge et invalide une élection de la FAF comme elle l'avait fait en 1996, le pas est facile à franchir. Ajoutons que l'une des dernières candidatures dont on parle serait celle de M.Abdelkader Châabane qui aurait l'intention de présenter une liste dissidente plutôt que de faire partie de celle de M.Hadadj. On terminera sur la fameuse liste des 10 (ou 14) experts désignés par le MJS dont la composante n'a pas été portée à la connaissance du public alors que ce ministère a toujours annoncé qu'il n'avait rien à cacher. On a utilisé certains canaux et on a appris que dans cette liste (mais il n'y a rien d'officiel) on trouve des ex-internationaux comme Melaksou, Kalem, Attoui et Seridi, un médecin à savoir le Professeur Hanifi et l'ex-SG de la FAF Reda Abdouche. On ne sait si le ministre a puisé dans la liste des 20 noms que lui avait proposés M.Raouraoua dont on sait qu'il dirigera l'AG du 23 janvier n'étant pas lui-même candidat.