«C'est bon de mourir pour sa patrie, et c'est plus beau encore de vivre pour sa nation», tel est le thème du 15e colloque national sur feu Houari Boumediène, que la wilaya de Tlemcen abrite depuis hier jusqu'au 29 du mois en cours. La rencontre a été inaugurée par le ministre délégué à la Ville, M.Abderrachid Boukerzaza, qui a brossé un tableau sur la vie de feu Boumediène en déclarant: «Boumediène grandit dans les coeurs, et même dans ceux qui ne le connaissaient pas», ajoutant: «Il s'agit de l'homme qui refusait la prosternation, l'humiliation, et que 27 ans après sa mort, l'homme qui avait bel et bien mis le pays sur la voie du développement, est de retour et cette fois-ci à Tlemcen; vivant, il a réussi à unifier le peuple; mort, il a réussi également à nous assembler». Cette rencontre animée par des docteurs et chercheurs qui ont tracé l'histoire de Boukharouba qui, trois mois après le déclenchement de l'insurrection, débarque en février 1955 sur une plage en Oranie et contribue à organiser les maquis. Il prend alors son nom de guerre Houari Boumediène. Chef de la wilaya V en 1957, il dirige depuis le PC d'Oujda au Maroc. Nommé chef du commandement opérationnel de l'Ouest. Dès qu'il a gagné Tunis, désigné enfin comme responsable de l'état-major de l'ALN. Houari Boumediène ne cesse de prendre des responsabilités de plus en plus lourdes lorsque survient l'indépendance de l'Algérie, dont il prendra les commandes du pilotage en 1965. Le colloque a été également une aubaine pour le secrétaire général de l'Unja pour dénoncer la loi du 23 février 2005 que le parlement français a votée, et qui porte préjudice aux relations bilatérales. Le secrétaire général de l'Unja a déclaré lors de son intervention que «l'Unja exprime son indignation, et tient en plus à exprimer son soutien au peuple palestinien et sahraoui, et dénonce les crimes à l'encontre des citoyens d'El Ayoun».