La CAN-2019, qui va se dérouler en Egypte risque d'être loin des écrans africains et particulièrement algériens. Alors que les chaînes publiques peinent à acquérir les droits, les chaînes de télévision privées ont du mal à acquérir les droits de diffusion en clair, de la coupe d'Afrique des nations, à cause de leurs coûts trop élevés. L'Union africaine de radiodiffusion (UAR) a fixé des prix qui rendent impossible l'obtention des sous-licences des droits de diffusion, en clair, par le service privé. Pourtant, le choix de l'UAR pour ces droits en clair était censé les rendre plus accessibles.Selon certaines sources, 280 matchs coûteraient 1,2 million d'euros, qui était le prix avant que le format de la compétition ne change, à 1,5 million d'euros, le prix actuel pour une chaîne voulant une sous-licence», a-t-il déclaré. Selon toujours les mêmes sources, la Confédération africaine de football (CAF) demande juste que l'UAR lui reverse 22 millions de dollars (environ 19,5 millions d'euros) pour les droits de la CAN-2019. Ce montant peut être facilement atteint si on demande aux chaînes publiques et privées d'un pays de fournir ensemble le prix demandé pour une seule chaîne, les 1,5 million d'euros par exemple. Ainsi, les chaînes privées présentes à la conférence ont convenu de s'associer pour travailler, en collaboration, avec les diffuseurs publics, à rendre les coûts des compétitions sportives africaines plus accessibles. A deux mois du début de la compétition en Egypte, une vingtaine de pays aurait déjà acquis l'exclusivité, en Afrique subsaharienne. La région Mena, dont dépend l'Algérie, est soumise à un autre régime commercial. A près d'un mois du début de la coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019, prévue en Egypte, une vingtaine de pays ont déjà acquis les droits de retransmission de la compétition, prévue du 21 juin au 19 juillet, selon une source proche de l'Union africaine de radiodiffusion (UAR), sans vouloir citer les noms des pays.L'Union est, depuis fin avril dernier, détentrice exclusive des droits TV des Can 2019 et 2021 pour l'Afrique subsaharienne, suite à une décision du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). A l'issue d'un appel d'offres lancé par l'UAR, juste après, la Radio télévision sénégalaise (RTS) ou encore la RTG de Guinée Conakry, ont récemment annoncé être détentrices exclusives des droits TV auprès de l'UAR.A noter que l'Union organise un séminaire en collaboration avec la Caf à partir de demain, à Dakar. Cette rencontre de trois jours sera l'occasion pour les deux parties d'échanger sur «l'exploitation et la commercialisation des droits TV de ladite compétition et d'autres de la CAF». «La rencontre de Dakar préside de la volonté de l'Union africaine de radiodiffusion de mieux outiller les responsables de ses organismes membres? en vue d'une meilleure exploitation commerciale et juridique des droits de la coupe d'Afrique des nations qui lui ont été attribués par le Comité exécutif de la CAF, en avril 2019», précise le communiqué. Avec 17 pays représentés, pour une trentaine de participants, ce séminaire devrait permettre aux deux parties de prendre les devants, afin d'assurer une bonne exploitation et une meilleure commercialisation des droits des différentes compétitions de l'instance africaine. [email protected]