Le gouvernement palestinien a dénoncé une politique américaine menée par des «extrémistes» et condamné les propos, samedi, de l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, selon lequel Israël a le droit d'annexer «une partie» de la Cisjordanie occupée.»Sous certaines circonstances (...) je pense qu'Israël a le droit de conserver une partie de, mais pas toute, la Cisjordanie», a déclaré David Friedman, dans une interview au New York Times. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement palestinien Ibrahim Melhem a condamné ces propos, dénonçant une politique dirigée par «un groupe parmi lequel se trouvent des extrémistes». Le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erekat, a qualifié M. Friedman «d'ambassadeur extrémiste des colons» israéliens, sur Twitter, avant d'ajouter: «Leur vision consiste à annexer un territoire occupé, crime de guerre selon le droit international.»Sur quel principe se base-t-il?», demande le MAE palestinien. «Sur le droit international interdisant l'annexion d'un territoire par la force? Ou la réalité imposée par les forces d'occupation?». Il envisage de déposer une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI). La colonisation par Israël de la Cisjordanie occupée et de la ville sainte d'El Qods occupée et annexée, illégale au regard du droit international, s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, depuis 1967.