Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a opéré, avant-hier, un large mouvement au sein des chefs de sûretés de wilaya du pays. Ce ne sont pas moins de 40 wilayas qui ont été concernées. Cet important remaniement dans l'encadrement de la Sûreté nationale au niveau wilayal donnera, à n'en pas douter, un nouveau souffle au corps de police qui s'est distingué, faut-il le souligner, dans la gestion des manifestations, ces derniers mois. «L'oxygénation», une opération nécessaire et même vitale dans tous les corps de l'administration et de sécurité à l'échelle du pays, permet de conserver un dynamisme dans le fonctionnement des structures publiques, de susciter une concurrence saine et surtout donner des perspectives d'avancement aux fonctionnaires les plus méritants. De fait, ce grand mouvement, qui intervient conformément aux dispositions de l'article 92 de la Constitution, comme le souligne, d'ailleurs, un communiqué de la présidence de l'Etat, vient compléter une série de nouvelles nominations au niveau d'autres institutions de la République. En effet, avant les policiers, les diplomates, les magistrats et les administrateurs au niveau des wilayas et des daïras ont connu pareils changements à la tête de leurs structures. Il y eut, comme pour la police, des mises à la retraite, des mutations et des promotions. Avec ce large mouvement au sein de la Dgsn, c'est tout le corps qui s'en trouvera revivifié, à un moment où le pays a véritablement besoin de renforcer la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. La satisfaction de la demande en sécurité des citoyens est l'une des clés de la stabilité de la société et, au-delà, du pays. C'est dire toute l'importance d'un mouvement dont l'importance est significative d'une volonté d'asseoir et surtout renforcer les bases d'une sécurité optimale pour les Algériens. Il convient de noter enfin que la Dgsn a connu récemment un changement, avec l'arrivée à sa tête de Khelifa Ounissi.