Le CHAN-2020, réservé aux joueurs du cru, pourrait avoir lieu en avril ou en juin-juillet contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient généralement en janvier, février et/ou mars. Cela laisserait davantage de temps aux Camerounais pour être prêts. La deuxième solution, durant la trêve estivale, semble logique si l'on raisonne en termes d'harmonisation avec une coupe d'Afrique des nations qui a désormais lieu durant cette période. Mais juin-juillet correspond à la saison des pluies au Cameroun. Et des rendez-vous, comme les qualifications africaines pour la Coupe du monde 2022, sont déjà au programme de juin 2020. Les inspecteurs de la CAF, emmenés par le premier vice-président Constant Omari et le secrétaire-général adjoint Anthony Baffoe, ont bouclé lundi leur visite d'inspection des installations du CHAN-2020. Ils ont paru plutôt satisfaits de l'état des deux stades de Douala (Japoma et Réunification), de Bafoussam, de Yaoundé et de Garoua. En revanche, dans cette dernière ville, le manque d'hébergements semble constituer un sérieux problème, selon RFI. Du coup, il n'est pas impossible que le Stade Roumdé-Adjia soit utilisé avec parcimonie, par exemple uniquement pour le match pour la 3e place, et qu'il y ait deux groupes domiciliés à Douala, un autre à Bafoussam et un dernier à Yaoundé. La CAF ne veut toutefois pas priver la grande ville du Nord de toute rencontre. Et elle veut encore moins que les prestataires à Garoua, délestés du CHAN-2020, relâchent leurs efforts alors que l'organisation de la CAN-2021 approche également. Car il reste, en revanche, du pain sur la planche concernant cet événement.