Intervenant lors d'un séminaire organisé, hier, à Alger sous le thème «Echantillonnage et l'analyse dans un environnement hautement contaminé», le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major, Ghriss Abdelhamid, ne manquera pas en abordant le sujet de mettre l'accent sur « l'attachement de l'Algérie pour le développement de ses capacités en matière de protection et d'assistance face à toute sorte de menace chimique», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. D'une extrême importance, le séminaire a été organisé en partenariat avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac), lors duquel le conférencier précise que ces développements se veulent «techniques et opérationnelles dans le domaine de la protection et l'assistance afin de faire face à toute sorte de menace et de risque, notamment avec le contexte sécuritaire que connaît notre région actuellement». Connaissant parfaitement le sujet il souligne par la même occasion que «le développement est lié à la coopération entre l'Algérie et l'Oiac que traduit cette importante manifestation». On pouvait lire sur le communiqué du MDN à ce même propos «Dans le cadre de la coopération technique et en partenariat avec l'Oiac, le ministère de la Défense nationale organise, du 6 au 9 octobre au Cercle national de l'armée à Béni Messous et l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale, un séminaire régional intitulé «Echantillonnage et l'analyse dans un environnement hautement contaminé», comme rapporté plus haut. La même source relève que les travaux de ce séminaire qui vont ainsi durer quatre jours ont été inaugurés, au nom du général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire par le général-major, Ghriss Abdelhamid, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en présence des officiers généraux de l'ANP. Le MDN rapporte encore que «ce séminaire a pour objectif le développement des capacités d'assistance et de protection contre les agents chimiques de guerre et du savoir-faire de spécialistes des Etats-Parties en leur qualité de premiers intervenants et responsables des opérations d'échantillonnage et d'analyse dans un environnement hautement contaminé, en cas d'attaque ou d'incident chimique, conformément à l'article 10 de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques». Toujours selon la même source «les travaux du séminaire s'articuleront autour de quatre modules, à savoir : l'échantillonnage, les moyens de protection individuelle, la décontamination et l'analyse ainsi que l'intervention médicale et se dérouleront sous forme d'ateliers et d'exercices pratiques animés par des experts nationaux et étrangers de (l'Oiac) au profit des représentants des pays membres de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques de la Zone Afrique». Le mois de septembre 2018 l'Algérie a eu le mérite d'être élue comme pays de paix par le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac), Fernando Arias. Il avait souligné : «Je suis venu en Algérie pour reconnaître le rôle de stabilité que l'Algérie a dans toute la zone Nord-Afrique et l'exemple qu'elle donne au reste du monde. Je la vois aussi dans les organisations internationales comme pays de paix, de stabilité avec une sagesse pour résoudre les problèmes .» A noter également dans ce même contexte le mois de septembre de la même année, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell Fontelles, avait salué le rôle «responsable» que jouait l'Algérie au niveau régional, en affirmant qu'elle était devenue un «pôle de stabilité» dans la région du Maghreb et du Sahel.