A l'instar des autres communes, pas toutes, la municipalité de Boukhelifa a entamé l'opération de ramassage scolaire, il y a environ trois mois (à la même période que l'année passée) au grand bonheur des écoliers. La commune ayant bénéficié d'une enveloppe financière pour ledit usage a procédé, en sus d'un minibus de 25 places accordé dans le cadre de la solidarité nationale, à la location de quelque huit fourgons et minibus pour le transport des lycéens dont l'établissement scolaire se trouve à quelque 20 km. Bien que l'initiative est louable à plus d'un titre, surtout quand on sait que le tarif du transport est élevé et toujours revu à la hausse, un fait est à relever. Il s'agit de la corvée des élèves du CEM «Tsellatha» qui parcourent, à pied bien sûr, pour les uns 3 km, voire 6 km pour d'autres afin de rejoindre leur établissement. D'autant plus qu'un autre fourgon de 18 places ayant été attribué toujours dans le cadre de la solidarité nationale, par Djamel Ould Abbès lors d'une visite dans la localité, il y a quelques années, est affecté au transport des employés et personnel administratif bien que son attribution était destinée pour le ramassage scolaire. Quant à la commune de Tichy, pour ne citer que celle-ci, (elle n'est pas la seule) c'est le black-out total. Seulement la particularité de cette dernière, c'est que l'année passée, elle avait bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 100 millions de centimes pour lancer effectivement l'opération du ramassage scolaire. Mais l'APC sortante en a décidé autrement. C'est-à-dire, on n'a pas fait usage de cet argent et il n'y avait pas de ramassage scolaire. Pourtant, des élèves issus d'Aït M'loul et Tizi-Ahmed, localités rurales à forte densité d'habitants, ne demandaient que ça notamment avec la cherté de la vie et le confort que cela aurait procuré aux écoliers. Et combien cela aurait allégé les poches des petites bourses?! Cette année donc, parce que peut-être on a jugé que la municipalité n'en a pas besoin et par le fait que l'APC est bloquée, les pouvoirs publics n'ont pas accordé un iota dans ledit cadre. En attendant, ce sont les parents et les écoliers qui vont pâtir d'une décision prise par l'ex-APC à savoir le boycott du ramassage scolaire, de même que l'argent existant, pour des raisons qu'on ignore évidemment.