Les cinq candidats en lice pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain sont tenus de déclarer les sources de financement de leurs campagnes électorales, et ce conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, en vue de garantir un processus électoral régulier et transparent. L'article de loi stipule que les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat, accordée équitablement et des revenus des candidats. La même loi interdit à tout candidat de recevoir, de manière «directe» ou «indirecte», des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère. Les dépenses de campagne d'un candidat à l'élection du président de la République ne peuvent excéder un plafond de 100 millions DA pour le premier tour. Ce montant est porté à 120 millions DA en cas de deuxième tour, précise l'article 192. Aux termes de l'article 193 de la même loi, «tous les candidats à l'élection présidentielle ont droit, dans la limite des frais réellement engagés, à un remboursement forfaitaire de l'ordre de (10%)». Les candidats sont tenus d'établir un compte de campagne retraçant l'ensemble des recettes et des dépenses effectuées qui sera contrôlé par la suite par un expert comptable de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie).