La situation politique de l'Algérie se fait connaître de plus en plus à travers les dernières évolutions, à savoir l'affaire de la résolution du Parlement européen et en immixtion dans les questions internes du pays. Cette situation n'est pas innocente, voire spontanée, elle est le prolongement d'un long travail de « fourmi » qui a été orchestré et conçu par des officines étrangères depuis une dizaine d'années. Même si cette situation a une explication endogène, il y a aussi un élément exogène saillant que certains cherchent coûte que coûte à dissimuler dans le but clair et unique d'embrouiller davantage la situation et ne pas favoriser une piste de lecture objective et critique de la situation politique du pays avant et après, la cristallisation du Mouvement populaire du 22 février. Bref, les USA et l'Union européenne ont investi des milliards de dollars pour asseoir leur plan consistant à chambouler ipso-facto les zones d'influence et d'intérêts stratégiques. Cela a été vérifié lors de la mise en marche d'un scénario et un stratagème appelé dans le temps « révolutions colorées » dans l'ex-Yougoslavie et certains Etats qui dépendaient de l'ex-Union soviétique. La Serbie, la Géorgie, l'Ukraine et le Kirghizstan faisaient partie de ce scénario orchestré par le tandem USA-Union européenne dans la perspective de réduire le champ d'intervention de ces Etats dans la décision internationale et surtout par rapport à des enjeux géostratégiques. Lesdites révolutions colorées au contenu réactionnaire et obéissant à un agenda qui rentre dans la grille des USA et de ses vassaux, ont été chapeautées, voire structurées par les services de renseignements américains, la CIA, sous le couvert de semblants d'organisations non gouvernementales (ONG), à l'image de Canvas, l'Usaid, la NED, IRI, NDI, FH, AEI et OSI. Toutes ces organisations activent et agissent sous la houlette des services secrets des USA et sont financées en grande partie par le richissime et milliardaire sioniste, Georges Soros. Une fois le coup réussi dans les ex-pays de l'Est, le scénario a été réactivé avec les mêmes visées d'influences stratégiques par les mêmes forces occultes en mettant en œuvre le deuxième plan du « Grand Moyen-Orient » sous une appellation attractive dans la forme, mais sournoise dans le fond, à savoir le printemps arabe. C'est avec les mêmes instruments que le plan baptisé « printemps arabe » a été enclenché par les ONG précitées. Gene Sharp est le responsable sur le plan théorique du mouvement Otpor qui siège en Serbie comme récompense par les USA et ses services de renseignements pour le travail fait et réussi dans la déstabilisation des ex-pays de l'Est. Mais aussi une espèce de quartier général chargé d'exporter des révolutions non violentes en se référant au manuel, voire la charte « charpienne » du nom du théoricien de ces révolutions colorées améliorées en printemps arabe. Beaucoup d' « activistes » du Monde arabe et du Maghreb ont bénéficié de la formation sur les techniques de la révolution non violente en Serbie et dans certains pays de l'Union européenne dans le but de rééditer le scénario de l'Ukraine et de la Serbie dans les pays arabes. La plupart des ONG agissent sous le réseau tissé par Canvas en Serbie et qui est financé par Freedom House et le sioniste américain, George Soros en personne.Pour ainsi dire, les otporistes qui ont bénéficié de la formation d'une semaine par les Américains et les services activant aussi pour le compte des puissances de l'Union européenne ont pu se dissimuler derrière des missions de formations dans le cadre de la mise à niveau qui a trait à l'explosion technologique du monde de l'information et de la communication (TIC). La Serbie est devenue la (Mecque) du printemps arabe en formant des cyberactivistes à travers l'application de YouTube qui est financée par la NED et Canvas dans le but de reproduire des scènes et des médias faisant dans la propagande fallacieuse et investissant dans des éléments événementiels à sensation politique avec un sens pernicieux pour attiser et amplifier la situation politique et sociale du pays concerné. En Algérie, cette entreprise ourdie a été entamée avec certaines associations et organisations aux ramifications avérées avec Canvas et autres structures qui dictent ses desiderata à partir de la Serbie par des responsables américains et de l'Union européenne. Cela pourrait se vérifier facilement à travers des slogans et des symboles qui sont saillants et qui ne demandent même pas à ce que les explications soient fournies pour déceler les enjeux, les tenants et les aboutissants de cette manœuvre grossière desdites ONG et la nébuleuse qui se cache derrière.