Apres avoir sillonné les quatre coins du pays, le candidat Abdelkader Bengrina s'est rendu, hier, dimanche dans sa ville natale, pour finir ces trois semaines intensifs de campagne électorale. Depuis le lancement de ladite campagne, le candidat d'El Bina El Watani, s'est montré fin stratège dans le choix de ses déplacements. En effet, pour le premier jour de la course à la magistrature suprême du pays, Bengrina a fait le choix de se démarquer de ses concurrents. Pendant que tous se ruent vers le sud du pays, Bengrina, lui, choisit l'esplanade de la Grande Poste. Donnant ainsi le ton de sa campagne, qui sera placé sous le signe de l'offensive. Avec plus de 20 meetings populaires au compteur, Bengrina a choisi les bains de foule et n'hésite pas à se mêler à ses réfractaires, affirmant que «la diversité politique permet de construire une nation forte». En effet, depuis le premier jour Bengrina se veut être un animal politique et il semble assumer ce caractère agressif. Il accuse et interagit avec l'actualité. Mais surtout il s'autoproclame le candidat du peuple, du travail et du Hirak. Pour rappel, c'est avec le slogan «Construisons ensemble l'Algérie nouvelle» que Bengrina compte convaincre le corps électoral durant ces trois dernières semaines. D'ailleurs, durant toute la campagne, le candidat affirme être l'homme qui sera à l'origine de l ‘édification d'une nouvelle Algérie, celle des «grandes réformes». «L'édification d'une Algérie nouvelle qui répond aux aspirations du peuple à la liberté, à la dignité et à la justice, à travers une réforme politique qui éradique la corruption et le despotisme et jette les fondements d'un Etat fort et stable» dit-il. Il affirme , en outre, que son mandat sera celui des changements «politique» et «juridique». En avançant notamment la réforme de la pratique politique, avec plus de champ d'actions pour l'opposition. La préservation de la Sécurité nationale, le renforcement des libertés individuelles et collectives. En ce qui concerne le volet juridique, il affirme vouloir œuvrer en faveur d'une justice indépendante et à la sauvegarde de la souveraineté nationale. En plus de la réforme du régime de gouvernance et des institutions de l'Etat et la diversification du partenariat à travers une «diplomatie forte» mais surtout l'amendement de la Constitution afin de délimiter les pouvoirs du président.