Hormis la forte adhésion de la majorité des formations politiques et associations, au projet de révision de la Constitution, la campagne référendaire connaît une mobilisation et une conviction sans faille des membres de l'Exécutif, qui ont tenu à exprimer leur engagement à accompagner ce processus, et surtout le faire aboutir sur le terrain; un gage important de rupture avec les anciennes pratiques, qui aura son pesant d'or sur le déroulement du référendum. Arezki Berraki: «Cette Constitution est une responsabilité morale et nationale.» «Le projet de la nouvelle Constitution, soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain, constitue un premier jalon dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle. Le choix de la date du 1er novembre comme date du référendum intervient eu égard à sa symbolique. C'est ce qu'a déclaré le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki, ce samedi à Alger. Insistant sur la mobilisation de toutes les forces vives de la nation, le ministre a estimé que «le plus important est de mener à bien cette échéance, de relever le défi et de négliger les voix appelant à entraver la volonté publique, le ministre a appelé les citoyens à «une participation positive à ce rendez-vous historique. Le référendum sur cette Constitution est une responsabilité morale et nationale». Bengrina (El Bina) plaide pour une rupture avec la Constitution de 2016 S'eprimant à prtir d'Oran le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a précisé que «l'amendement de la Loi fondamentale du pays a amorcé un saut qualitatif en matière de droits et de libertés et en termes d'indépendance de la justice, en tant que garant essentiel de ces droits et libertés». Faisant un net distinguo, entre le document initial et la mouture finale de la révision constitutionnelle, Bengrina a estimé que cette dernière «protège et préserve l'identité ainsi que toutes les dimensions des constantes nationales. Certaines parties qui prétendent le contraire, confondent encore entre la première mouture proposée par la présidence de la République au débat, il y a quelques mois, et le document d'amendement soumis à référendum populaire. L'importance pour le peuple algérien est de voter pour la nouvelle Constitution, afin d'éviter le retour à celle de 2016, ligotant les libertés et lancer les ateliers de réformes des lois essentielles, telles que la loi relative aux partis politiques ou le Code électoral». Kamel Rezig: «La responsabilité, une force au service du peuple» «L'approbation du projet d'amendement de la Constitution exprime la volonté de l'édification d'une Algérie nouvelle qui préserve la dignité, les libertés, les deniers publics et jette les fondements d'une Algérie dont l'ensemble est sur le même pied d'égalité devant la loi» c'est ce qu'a affirmé Kamel Rezig, ministre du Commerce, à partir de Ouargla. Revenant sur l'impératif de consolider le principe de responsabilité dans la nouvelle Algérie, le ministre a considéré que «l'amendement de la Constitution nous permettra de revoir toutes les lois de la République et d'opérer le changement engagé dans le programme électoral du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La responsabilité deviendra par la force de la Constitution de 2020 une charge que toute personne qui acceptera d'assumer sera un serviteur du peuple». Hoyam Benfriha met en avant les voies du changement Intervenant à partir de Mascara, la ministre de la formation et de l'enseignement profesionnels, Hoyam Benfriha, a consideré que «le projet d'amendement de la Constitution ouvre à l'Algérie de nouveaux horizons permettant de réaliser le changement escompté par le Hirak pour lequel le président de la République Abdelmadjid Tebboune a répondu favorablement par les propositions émises dans ce projet. Le projet permettra de consacrer la démocratie et la liberté de pratiquer l'action politique, associative et syndicale, Ce texte, intervient pour traiter des dysfonctionnements et combler les vides et les lacunes enregistrés dans le passé».