Ces derniers sont donc désormais réunis dans un bureau national comprenant une vingtaine de patrons. Du moins l'annonce officielle de sa création vient d'être faite par son président qui n'est autre que M.Abdeldjaouad Saâd patron de la prestigieuse concession BMW. C'est flanqué de deux autres vice-présidents que sont M.Oulmi et M.Hassaïm, respectivement patron de Sovac et de Toyota, que ce dernier a précisé que l'événement vient «entériner la naissance de l'association des concessionnaires et leur présentation». Ces derniers sont donc désormais réunis dans un bureau national comprenant une vingtaine de patrons qui sont à la tête des principales concessions dans notre pays. L'association à but non lucratif et surtout apolitique compte, à travers l'organisation des acteurs du monde de l'automobile, défendre avant tout les intérêts du client algérien. précise-t-on. Mais elle se veut aussi être une force de proposition pour les pouvoirs publics, notamment en matière d'expertise. Cinq autres membres viendraient encore étoffer l'effectif de cette association pour en porter le nombre total d'adhérents à quelque 26 membres. Tous sont d'horizons divers et représentent aussi bien le secteur des véhicules légers que celui des poids lourds. L'on précise que cette association voit le jour à la faveur de l'essor sans précédent du marché automobile national. Un marché que l'on dit être le second de par l'importance après celui de l'Afrique du Sud. C'est donc conscients de leur rôle dans l'économie nationale que les concessionnaires comptent aujourd'hui se structurer «à l'image de ce qui se fait ailleurs». Excluant toutes velléités d'ordre corporatiste, ils révèlent donc vouloir travailler à l'avantage des utilisateurs et des citoyens en procédant notamment à la normalisation des procédures communes à la profession. Prévoyant d'emblée nombre de défis à relever dans l'avenir, les artisans de cette association se définissent encore comme une source incontournable d'informations, particulièrement pour la presse mais également les institutions de l'Etat à l'image des douanes qu'ils comptent pourvoir en statistiques de première main. L'on apprend par ailleurs que les statuts de cette association sont d'ores et déjà approuvés et qu'il ne reste plus qu'à les déposer auprès du ministère de l'Intérieur. Ces concessionnaires réunis insistent spécialement sur l'aspect réglementation qui régit le marché de l'automobile, «une réglementation qu'ils appellent de tous leurs voeux» et qui ne peut que déboucher sur un contenu clair quant aux garanties données aux clients lors de l‘achat d'un véhicule. L'on évoque l'existence d'un agenda et d'un calendrier qui permettent de décider dans l'urgence des priorités en vue de mettre de l'ordre dans une corporation qui n'aura que trop souffert de l'absence d'un cadre de concertation à même de décider de la «sauvegarde des intérêts du consommateur algérien». Notons que la naissance de cette association, tant attendue par les uns et les autres, intervient dans un contexte qui voit la préparation par le gouvernement d'une batterie de textes de loi propres au secteur de l'automobile, chose qu'a signalée le ministre du Commerce lors d'une précédente et fracassante sortie médiatique, où il a failli comparer le marché automobile algérien à une véritable «auberge espagnole» de par certaines pratiques commerciales peu louables. L'on rappelle que les premières tentatives de création de cette association remontent à 1997.