Après les frappes sanglantes du «gangsterrorisme» ayant fait, en l'espace de vingt jours, 7 morts et 18 blessés... la riposte des forces combinées de sécurité semble avoir porté ses fruits. «Quand l'ANP avance, le terrorisme recule», une vérité qui s'enracine dans les consciences, mettant à nu les adeptes du fameux «Qui tue qui?», particulièrement après les attentats du 11 septembre qui ont levé le voile sur la vraie logistique et les bases arrière du terrorisme international pour enfin reconnaître tout ce qu'a subi le peuple algérien durant toute une décennie : des milliards d'«euros» de dégâts, près de 100000 victimes, selon les statistiques officielles qui paraissent être des listes ouvertes devant les horribles méfaits de la horde sanguinaire qui subit actuellement des revers, suite à l'enclenchement de vastes opérations de ratissage par les forces combinées de sécurité déployées en force dans les maquis de Tachta et Ghozala, appuyées par celles de Mascara et de Relizane. Malgré la grande difficulté d'accès dans les montagnes de Temixi, où le relief est fortement accidenté, les forces de l'ANP ont déniché dernièrement un groupe terroriste composé de 13 éléments et appartenant à «katibet-Er-Roôb» qui a semé l'horreur dans l'Ouest algérien et qui a été démantelée avec son soutien logistique grâce à la précieuse collaboration des citoyens qui n'épargnent aucun effort pour éradiquer ce fléau qui a pris d'autres proportions: drogue, trafic d'armes, commerces illicites. Ce phénomène a été élucidé par les services de sécurité qui ont dernièrement appréhendé une personne en possession d'une quantité importante de kif... Cette formidable prise des services de sécurité, n'a pas laissé indifférent le bras armé de la pieuvre maffieuse qui a réagi d'une façon spectaculaire, créant un climat d'insécurité au sein de la population tiarétie, assassinant 7 personnes et en blessant 18 toujours sous surveillance médicale. La horde sanguinaire semble employer la double frappe : dans le maquis et dans la ville. C'est le cas à Tiaret où les lieux choisis sont les marchés, les salles de jeux, les pâturages (montagnes, collines ou plaines)... Cette stratégie terroriste, après une longue hibernation, a été vite dévoilée par les services de sécurité qui ont opté pour le ratissage dans les périphéries et particulièrement les visites nocturnes des lieux suspects comme Oued-Tolba, Zaânoun, Touffah 1 et 2, El-Manar, cité Ganibert et autres... 30% de la wilaya de Tiaret sont composés de montagnes recouvertes de forêts denses que les forces de l'ANP ont la charge de ratisser après les derniers actes commis par la horde sanguinaire qui est actuellement encerclée dans la forêt de Tachta et de Ghozala, croit-on savoir auprès de milieux sécuritaires bien informés. Il s'agit, en effet, de l'émir Boulefred et de ses acolytes activement recherchés par les services de sécurité, et qui ont été identifiés par les patriotes de Mecharret, localité distante de Tiaret d'environ 7 km, notamment lors de l'embuscade tendue, le 26 décembre dernier, où ces terroristes ont ouvert le feu sur un taxi collectif faisant 2 morts et 15 blessés, et ce, à quelques mètres du marché de gros (fruits et légumes). L'espace et le temps sont des éléments vitaux dans la stratégie de la horde sanguinaire qui, appuyée par une pieuvre maffieuse, a voulu marquer 2002, par son «omniprésence», dans les lieux de grande affluence et les pâturages. Ainsi, les jours de «l'homme noir» et ses lieutenants, allusion faite par les citoyens à l'émir «Boulefred», sont comptés. Voulant desserrer l'étau des forces combinées, il s'est piégé. A l'heure où nous mettons sous presse, les forces de sécurité dans une vaste opération de ratissage encerclent les éléments terroristes ayant perpétré les crimes durant ces deux semaines... Par ailleurs, nous apprenons, de bonne source que des comités de vigilance ont été désignés au niveau de chaque quartier, en prévision de tout mouvement suspect... Il est à rappeler que selon des propos recueillis auprès des citoyens que le «gangsterrorisme», veut, à tout prix, replonger la population tiarétie dans un climat d'insécurité. Est-ce un défi à la politique de réconciliation nationale? Un message au Président.