Le montant des créances est de 120 milliards de centimes. Le directeur de l'Office de promotion et de la gestion de l'immeuble (Opgi), a confié, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la direction, que le montant des créances est de 120 milliards de centimes, précisant que cette somme constitue un montant très important pour l'office qui a à sa charge la gestion d'un parc de 74.000 logements, dont 54 000 unités rentrent dans le cadre de la location. Pour récupérer ce bien, l'Opgi a entrepris de nouvelles mesures, en faveur de ses clients afin de leur faciliter le paiement des échéances non honorées. Il déclare à ce propos: «L'Opgi a pris en considération le cas des personnes ayant des revenus limités, celles-là sont appelées à s'acquitter de leurs dettes, en adoptant un calendrier. Cette mesure ne sera pas, cependant, mise au profit des locataires aisés, en mesure de régler leurs arriérés...» Le conférencier a précisé entre autres que les pénalités de retard ont été annulées, soulignant que leurs clients sont invités à faire preuve de bonne volonté en respectant le mode de paiement. Le directeur s'est également prononcé sur l'ancienne formule de l'acquittement des loyers, il dira à ce propos: «L'ancienne méthode a engendré des malversations en matière de manipulation de deniers. Les enquêtes déclenchées dans cette perspective, ont révélé le détournement de 2 milliards 800 millions de centimes. Les auteurs des cadres au nombre de 28 ont été traduits devant la justice». Lors de cette conférence, le directeur aura également l'occasion de se prononcer sur le problème relatif à la sous-location, dont le seuil a dépassé les 30% au niveau de la wilaya de Constantine. Il dira: «Le phénomène a été de taille et a fini dans la majorité des cas devant les tribunaux.» Ceci est dû, selon le directeur, à la signature des reconnaissances de dettes des acheteurs de logements qui ne garantit malheureusement pas leurs droits, surtout que la dette n'est pas mentionnée sur le document. Dans ce contexte, le directeur a déclaré qu'une cinquantaine de poursuites judiciaires ont été déclenchées par la justice. L'autre chapitre traité lors de cette conférence de presse est relatif à la réhabilitation du vieux bâti, parfois dans un état de dégradation avancé. Cette opération avait été prise en charge par l'Opgi à partir de 2000. Selon les chiffres avancés par le directeur, 37 bâtisses ont été réhabilitées pour un montant de 12 milliards 600 millions de centimes, sachant que la wilaya a contribué avec un taux de 60%, l'Opgi 20% et le citoyen 20%; ce n'est que 3 ans plus tard que l'opération reprendra avec la réhabilitation de 42 immeubles seulement. Car ceci est une réalité, le constat fait de visu ne renseigne pas sur l'engagement de l'Opgi et la wilaya. Plusieurs quartiers, dont le 20 Août, cité Boubekeur et Benboulaïd qui datent de la période coloniale présentent une image qui n'est pas digne d'une troisième capitale du pays. Cependant des travaux sont actuellement en cours à la rue Abane Ramdane et Kerkri.