Les praticiens et les professionnels de la santé publique, très exposés au coronavirus et en première ligne sur le front de lutte contre le Covid-19, obtiennent, enfin, une prime de risque. En effet, le président de la République a annoncé, mardi soir, lors de sa rencontre avec les représentants de médias, avoir signé, ce jour, un décret instituant l'octroi d'une prime exceptionnelle au profit des personnels des structures et établissements publics relevant du secteur de la santé, mobilisés dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la propagation du coronavirus. La prime est servie mensuellement selon des montants forfaitaires allant de 10 000 DA au profit des personnels administratifs et de soutien, 20 000 DA pour le personnel paramédical et de 40 000 DA pour le personnel médical. Elle est servie pour une période de trois (3) mois renouvelables. Son bénéfice peut être étendu à d'autres catégories de personnels mobilisés dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la propagation du coronavirus. Le présent décret prend effet à compter du 15 février 2020. Son bénéfice peut être étendu à d'autres catégories de personnels mobilisées dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la propagation du coronavirus. Le chef de l'Etat a fortement encensé les médecins algériens, en déclarant qu' «ils sont parmi les meilleurs au monde». Par ailleurs, il a fait savoir que «les médecins de l'armée nationale, disposant de compétence avérée, vont venir à la rescousse des hôpitaux publics». En réponse à une question relative à la disponibilité des produits de prévention et de lutte contre la pandémie du coronavirus (Covid-19), il a révélé que «l'Algérie avait passé commande à la Chine pour l'acquisition de 100 millions de masques chirurgicaux et de 30 000 kits de dépistage et il nous a été communiqué un calendrier de livraison». Il a affirmé, également, qu'«en cas d'épuisement des stocks et la poursuite de cette crise, nous aurons recours aux approvisionnements reçus de la Chine, dont la livraison est prévue du 1er au 3 avril 2020». «Le manque de certaines bavettes ou gants ne signifie pas que l'Etat est en situation d'incapacité, l'absence d'équipements dans quelques wilayas peut être due à des dysfonctionnements dans la distribution», a-t-il assuré.