Cela fait exactement neuf ans que nous a quitté Omar Sikki, qui n'est autre que l'ex-feu follet du CRT. Rappelons que l'ex-international a fait ses premiers pas avec l'ancienne équipe d'Aïn Temouchent, qu'était l'Ussct avant d'apposer définitivement son empreinte au sein du Chabab d'Aïn Temouchent qu'il ne quittera jamais. Un long bail de vingt ans et cela, malgré moult appels de sirènes des autres clubs qui le voulaient, car pour lui le CRT était sa deuxième famille et de facto évoluait comme un poisson dans l'eau avec ses autres camarades qu'étaient Yahiaoui, Djems, Berrichi, Mouffok, Moussa et tous les autres. Pour son premier match en équipe nationale, la perle noire croisera le fer avec la Bulgarie en ce 6 janvier 1963 aux côtés des Amara, Mekhloufi, Oudjani, etc. Il sillonnera les contrées africaines avec le team national jusqu'aux éliminatoires des Jeux olympiques de Mexico de 1968 où il endossera sa deuxième tunique lors d'un match d'appui au Maroc, c'était contre l'équipe de la Guinée. Pour honorer sa mémoire, la DJS d'Aïn Temouchent et le Ciaj ont tenu à organiser une exposition-photos retraçant son itinéraire. Tous ses anciens camarades ont répondu présent et l'émotion était à son comble. Un hommage qui ne fait qu'honorer la ville d'Aïn Temouchent qui, par ce geste, n'a pas oublié son enfant chéri. Omar Sikki restera toujours dans la mémoire des sportifs locaux et bien au-delà. Espérons que d'autres artistes de la balle ronde ne seront pas oubliés pour que le devoir de mémoire soit un point névralgique afin de faire face aux aléas de l'oubli.