Un chef de service réanimation à l'hôpital Cochin en France, le professeur Jean-Paul Mira en l'occurrence et son confrère le professeur Camille Locht, directeur de recherche à l'Inserm ont franchi le Rubicon. Ces deux soi-disant scientifiques et chercheurs de surcroît, ont commis l'innommable en échangeant une semblant débat « scientifique » sur les voies et moyens pour parer à la pandémie du coronavirus Covid-19 qui a ravagé l'Europe plus que dans d'autres régions du monde. Ces quidams ont poussé l'ignominie jusqu'au bout en faisant des déclarations indignes et gravissimes à l'encontre des Africains et le continent africain à la fois. Jean-Paul Mira qui se targue d'être un professeur, s'est laissé aller dans un jeu sordide et délibéré en s'interrogeant via une question, somme toute un stratagème pétri de racisme et d'insultes à l'égard des Africains en déclarant que « Si je peux être provocateur, est-ce qu'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique où il n'y a pas de masque, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c'est fait notamment pour certaines études dans le sida où chez les prostituées on essaye les choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées et qu'elles ne se protègent pas… Qu'est-ce que vous en pensez ? », (Sic). Cette déclaration faite sur la chaîne LCI a suscité un tollé général de la part des personnalités d'envergure internationale dans le domaine scientifique, politique et sportif. Une déclaration qui ne devrait pas venir normalement des personnes scientifiques représentant l'élite de par le monde. Ces deux professeurs qui ont été bien choyés par la chaîne LCI qui est connue par ses accointances avec les magnats de la finance et les lobbys, ont montré leur visage hideux et exécrable animé par une approche digne du fascisme qui se fait un chemin dans une France en perte de vitesse en matière de recherches et de découvertes. Une France qui fait tout pour dissimuler ses échecs cuisants et à répétition y compris par rapport à sa gestion de la crise sanitaire de coronavirus qui fait des ravages dans l'Hexagone. Ce drame qui a été impacté par la propagation de la pandémie de Covid-19 et qui frappe des milliers de Français et suscite et provoque l'ire des citoyens qui subissent les supplices de cette pandémie, fait craindre que les officines et l'establishment soient ciblés du doigt quant à la faillite de la gestion de cette crise sanitaire dont seul le citoyen lambda paie les frais d'une politique économique aux antipodes de la tradition sociale de la France. Ces petits nazillons qui se cachent derrière le statut de la science et de la recherche, ne font que montrer davantage la décadence de la France sur le plan économique, scientifique et civilisationnel. Sinon, comment peut-on qualifier les déclarations faites à l'adresse des Africains en les qualifiant de rats des laboratoires ? Cette énième « bavure », voire une atteinte et outrage à la personne humaine, renseigne sur la crise économique et sociale que vit la France sous la tutelle des tenants de la finance internationale dont sa souveraineté est déterminée par l'humeur et les desiderata de ceux qui font basculer les Bourses et les économies du monde dans le sens qui arranges leur calcul sordide et leur approche mercantile au détriment des attentes du peuple français livré à une véritable pandémie qui n'a pas été prise au sérieux par son gouvernement qui affiche impuissant d'assurer les masques et les moyens techniques dignes de ce nom pour venir en aide à son peuple. Ces conglomérats qui s'attaquent à l'Afrique oublient que leur force émane du pillage desdits pays de l'Afrique dont les Français profitent à satiété sans pour autant qu'ils puissent produire une richesse, voire une valeur ajoutée au niveau de l'économie mondiale. Cette sortie montre on ne peut mieux que certains cercles qui constituent l'establishment français vivent une véritable crise politique, économique et sociale. Seulement, ils essayent de dissimuler cette impasse et décadence en se projetant dans des attaques honnies et des insultes dignes de la pensée hitlérienne dont ils ont été les victimes, il fut un temps.