La pandémie de Covid-19 n'a pas eu comme effet uniquement son aspect dévastateur et mortifère. Elle a bien démasqué les ennemis et ceux qui sont animés par l'esprit de vengeance contre la patrie. L'élan de solidarité et le sursaut patriotique qui se sont mis en branle par les Algériens, Etat et société, a eu comme effet, l'approfondissement et l'ancrage de la cohésion nationale tant recherchée après une rupture causée par le système mafieux et de la compradore qui a sabordé et détruit le lien entre le citoyen et son Etat, loin des appréciations d'ordre politicien qui confondent Etat et système. Cette réalité s'est exprimée vertement et d'une manière on ne peut plus claire cette fois-ci grâce à la détermination de l'Etat de reprendre son rôle qui lui sied dans la perspective de répondre aux besoins et aux demandes cruciales des pans entiers des Algériens et des Algériennes qui se débattent dans une spirale faite de psychose et de panique quant à la déferlante meurtrière de la pandémie de coronavirus et ses risques dévastateurs avérés. Il est indéniable de dire que cette pandémie a pu réunir les conditions d'une fraternité sans ambages des Algériens entre eux et avec leur Etat qui s'investit mordicus pour pallier à la crise sanitaire majeure qui frappe de plein fouet le monde entier et le pays en particulier. L'Etat est dans son rôle, voire dans son devoir d'apporter le soutien et l'aide nécessaire pour venir à la rescousse de son peuple en détresse sanitaire des plus drastiques et des plus menaçantes de par le monde. Mais il faut dire que beaucoup d'Etats n'arrivent pas a enchaîner les aides et la présence politique à l'égard de leurs peuples qui s'empêtrent davantage dans le cycle infernal de la pandémie de Covid-19. Cette réalité est visible et ne nécessite nullement qu'elle soit prouvée. Il suffit de suivre ce qui est publié chaque jour à propos de l'évolution de ladite pandémie et les lots de morts et de cas atteints par dizaines de milliers. Sur ce plan, l'Etat algérien a joué la carte de la solidarité nationale comme élan en mesure de consolider la cohésion nationale et renforcer le sens de l'attachement et de l'appartenance à la patrie et rien d'autre. Même si cela fait partie de la mission de l'Etat et de ses institutions. L'évolution de la situation après la propagation de la pandémie de coronavirus a montré que les pouvoirs publics ont investi tous les moyens de l'Etat pour venir en aide aux citoyens dans l'objectif de parer à cette menace pandémique des plus ravageuses de par l'histoire de l'humanité. Cette situation a gêné beaucoup les ennemis de ce pays, ils s'attendaient à ce que l'Algérie va sombrer dans le chaos et qu'elle sera livrée à un spectacle d'anarchie et de destruction indescriptibles. Hélas, pour ces revanchards qui reçoivent leurs ordres d'outre-mer en contrepartie d'une «obole» qui dégage l'odeur nauséabonde d'un mercenariat éhonté. Ces ennemis qui ont une haine viscérale à l'égard de la patrie ne savent plus à quel saint se vouer, ils sont déboussolés à telle enseigne que la matière mensongère ne peut plus faire son effet visant à berner les crédules et les duper de la manière la plus burlesque en se référant à des vétilles et des impostures savamment colportées. Les porte-voix de la haine et de la vengeance qui coule de la source, sont aujourd'hui dubitatifs devant l'élan de solidarité et le sursaut patriotique salvateur du peuple autour de son Etat en ces temps d'une crise sanitaire majeure qui frappe de plein fouet le monde entier. Ceux-là même qui ont appelé le peuple à ne pas croire ceux qui alertent sur les effets dévastateurs de la pandémie du Covid-19, se trouvent aujourd'hui face à un véritable désaveu des plus cuisants. Ces ennemis qui déversent leur fiel dans les pays aux visées néocoloniales sont dans une posture mièvre puisque ils n'admettent pas que l'Etat algérien arrive tant bien que mal à gérer avec courage et témérité cette crise sanitaire majeure qui vient de terrasser des pays dont la puissance économique et technologique n'a pas servi à grand-chose, étant donné que cette puissance est régentée par une minorité de magnats qui ne se soucient pas outre mesure quant à la couverture sanitaire et au développement humain, puisque tout est «marché» pour ces tenants de l'économie mondiale où l'accumulation effrénée est la source, voire leur raison d'être même. L'Etat algérien a essayé de redonner à la solidarité nationale son sens effectif en redéployant les moyens propres au patrimoine étatique pour parer à la menace de la pandémie et faire en sorte d'éviter au peuple des drames et des retombées néfastes de cet ennemi invisible qui est en train de ravager le monde.