Au siège de la Cour suprême, les avis sont désormais au «vert». Du portail d'entrée, aux bureaux du premier président de la Cour suprême et du procureur général, l'accueil est sublime. La courtoisie a remplacé l'hypocrisie, la politesse, les regards méfiants, la disponibilité, l' «école buissonnière». Ces louanges proviennent de la bouche des avocats, difficiles à calmer lorsque les «poules noires» les entourent! Donnant l'exemple, Abderrachid Tabi, le premier président de la Cour suprême, qui était, avant sa promotion, l'adjoint du merveilleux Louardi Benabid, alors procureur général près la Cour suprême. «Dis-moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es!» souligne le fameux adage. C'est le cas de le citer à titre de rappel. Lorsqu'un chef est loué, c'est tout le service qui en bénéficie. Mais la Cour suprême n'est pas heureusement qu'un service, c'est une institution au service du citoyen et surtout au service du justiciable. Fasse qu'Allah vienne au secours de cette admirable institution, avec en tête, le premier président Abderrachid Tabi, et le procureur général, Abderrahim Madjid, afin de l'alléger du poids de milliers de dossiers qui font souffrir nos honorables magistrats qui ne bossent, pourtant, que 10 jours par mois. Ainsi, en respectant la fameuse devise «l'homme qu'il faut à la place qu'il faut», les responsables de la Cour suprême, ne peuvent que faire plaisir aux citoyens qui ne sont pas toujours aussi bien accueillis par les responsables du «bas»! Un avocat venu de l'antique Thevest intercéder auprès du premier président de la Cour suprême, pour un client qui arrive à la fin de la vie, car au stade final d'un cancer. Emu, Tabi fut si touché par la «plaidoirie du défenseur, qu'il prit immédiatement le phone et donna les instructions pour établir l'ordonnance de libération du pauvre mourant. En ville, la famille, mise au courant dit toute sa satisfaction de ce geste humanitaire!