L'armée de l'entité sioniste a lancé des raids aériens dans la nuit de mardi à mercredi contre la population de Ghaza, indiquent des agences de presse. «Des jets de combats, des hélicoptères d'attaque et des tanks ont frappé un certain nombre de cibles (...) dans la bande de Ghaza», a souligné l'entité sioniste dans un communiqué. Le Hamas a dénoncé une mesure «agressive» témoignant de «l'insistance» d'Israël à «assiéger» la population de l'enclave palestinienne et ne pouvant que contribuer à «aggraver» la situation humanitaire. Selon l'armée d'occupation sioniste, des ballons incendiaires ont été lancés à plusieurs reprises depuis l'enclave palestinienne vers Israël, ce qui a mené à des «frappes de représailles» israéliennes contre des «positions du Hamas». L'argumentaire sioniste pointe chaque fois des «positions militaires» du Hamas pour justifier ses crimes. Mardi, les autorités sionistes d'occupation ont annoncé la fermeture pour une période indéterminée du point de passage des marchandises entre l'Etat hébreu et la bande de Ghaza de Kerem Shalom, sauf pour «l'aide humanitaire essentielle et le carburant». «Cette décision a été prise en raison des lancers incessants de ballons incendiaires vers Israël», a prétendu l'organisme sioniste chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat), qui accuse le Hamas d'être «responsable» de ces lancers depuis l'enclave de deux millions d'habitants. Le Hamas a dénoncé une mesure «agressive» témoignant de «l'insistance» d'Israël à «assiéger» la population de l'enclave palestinienne et ne pouvant que contribuer à «aggraver» la situation humanitaire. Selon des analystes palestiniens, l'Etat hébreu bloque ou rançonne l'entrée de l'aide financière du Qatar dans l'enclave paupérisée et sous blocus. Si le point de passage pour les marchandises de Kerem Shalom a fermé, le poste-frontière de Rafah entre Ghaza et l'Egypte, fermé en avril en raison de la pandémie, a rouvert pour trois jours.