Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil a déclaré hier, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire, que «le 1er novembre sera de retour cette année». «L'Algérie s'engage dans une nouvelle ère de son Histoire et la date du 1er novembre marquera la naissance ou la proclamation de la nouvelle Algérie.» Pour rester dans l'air du temps, Salah Goudjil a martelé «on est des novembristes». Il a estimé que «la révolution déclenchée le 1er novembre 1954 a libéré la terre, les hommes et la religion...». Le président par intérim de la chambre haute du Parlement a fait observer qu' «il faut faire la distinction entre l'Etat, qui doit être fort et stable et le pouvoir ou le gouvernement qui change à chaque fois, au gré des choix du peuple». Il a insisté, dans ce sens, sur «l'impératif de préserver l'Etat et construire une Algérie qui appartiendra à tous les Algériens...». Sur sa lancée Goudjil affirmera: «Le fondateur de l'Association des Ouléma musulmans algériens, prônait la séparation du culte de l'Etat». Il a évoqué l'agenda serré de la chambre haute du Parlement, en estimant qu'«un programme chargé et intense attend les parlementaires durant les mois à venir». «Certes, nous avons surmonté de multiples obstacles, mais beaucoup reste à faire car de nombreux défis doivent être relevés pour mettre sur pied un Etat fort, doté d'une nouvelle Constitution, d'une nouvelle législation et réglementation». «En tant que parlementaires nous nous préparons pour la révision de la loi électorale, la révision de la loi sur les partis politiques, autant de projets qui devraient être adoptés avant les rendez-vous électoraux prochains», a-t-il fait savoir. Il a tenu à exprimer son soutien quant à la décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ayant trait au choix de la date symbolique du 1er novembre 2020 pour l'organisation du référendum autour de la Constitution de la nouvelle République». «Si le 1er Novembre 1954 a constitué le point de déclenchement de la guerre de Libération nationale contre l'ordre colonial, le 1er novembre 2020 sera le point de lancement, à la faveur du scrutin référendaire autour de la Constitution, d'un processus de construction d'une nouvelle République», a-t-il ajouté. Il a appelé en cette circonstance «à la mobilisation, la conjugaison de tous les énergies et les efforts pour réussir ce challenge». Il a salué «les orientations et les décisions prises par le président de la République lors des différents Conseils des ministres, ainsi que celles annoncées lors de la rencontre gouvernement-walis et lors de la Conférence nationale sur le plan de la relance économique...». Pour rappel, Salah Goudjil a déclaré récemment que «même si la Wilaya I historique n'a pu prendre part au congrès de la Soummam, elle a soutenu les résolutions du congrès qui a unifié l'organisation de la révolution à travers le territoire national, en la dotant d'un programme, d'objectifs et en définissant son contenu et la place du peuple».