«La Constitution proposée au référendum le 1er novembre prochain renforce la prise en charge des personnes âgées en les intégrant dans la vie sociale», a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, en compagnie du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en rendant une visite de travail, jeudi dans la wilaya d'Oran. La ministre a tenu cette déclaration à l'occasion de la journée d'étude dédiée exclusivement à «la prise en charge médicale et sociale des personnes âgées», celle-ci coïncidant avec la Journée mondiale de cette frange célébrée annuellement le 1er octobre. «L'aide aux personnes âgées et leur intégration dans la vie sociale représentent un devoir moral et humain hérité», a souligné le ministre expliquant que «ce devoir sera érigé en principe constitutionnel dans le cadre de la révision de la Constitution proposée au référendum». Explicitant cette démarche, la ministre a fait savoir que «la préservation des acquis sociaux et leur renforcement, notamment à travers le soutien de la prise en charge des franges sociales précaires est en concrétisation suivant des plans sectoriels reposant sur le principe de la solidarité gouvernementale». Elle réitère en ce sens «la détermination ainsi que la volonté de l'Etat quant à garantir une prise en charge idéale à ces franges de la société à différents niveaux». Au passage, elle a rendu hommage aux cadres du secteur pour les efforts qu'ils ont consentis en prenant en charge cette frange précaire de la société. Il s'agit essentiellement de ces responsables ayant pris en main les centres de prise en charge des personnes âgées, leur protection en mettant en place des dispositifs ayant permis d'éviter la propagation de la pandémie de coronavirus dans les centres réservés aux personnes âgées. En ce sens, la double délégation ministérielle a eu droit à un film documentaire démontrant la mobilisation du personnel de ces centres en mettant à l'abri, hors du danger les personnes dans le cadre de leur prise en charge. Les deux ministres n'ont pas fait de leur visite à Oran un passage inaperçu. Ils ont tenu à rendre hommage à ces hommes et femmes mobilisés en première ligne dans la prise en charge de cette frange de la société. Ainsi, plusieurs médecins et des infirmiers, employés dans ces centres, ont été gratifiés et honorés pour leur abnégation. Contrairement à plusieurs autres structures, dans ces centres abritant des personnes âgées, aucun cas de Covid-19 n'a été enregistré. Parallèlement, les deux ministres ont donné le coup d'envoi à la caravane médicale de solidarité, celle-ci est dédiée exclusivement aux personnes âgées vivant seules. Cette campagne concerne surtout, près d'une centaine de personnes âgées, vivant seules un peu partout dans les quatre coins de la wilaya, ces dernières seront bénéficiaires des prestations liées à la couverture médicale et sociale à domicile, ainsi que des consultations médicales, des appareils de prise de tension et de glucomè-tres, en plus des colis alimentaires, de la literie et des couvertures. Simultanément, la caravane s'étend sur un autre volet lié à la sensibilisation des citoyens, ces derniers sont appelés à «faire la déclaration des personnes en situation précaire en plus des sans abri». Le ministère de la Solidarité nationale a, pour ce faire, mis en place des applications électroniques dédiées à ce genre d'actions. Dans un autre registre, la ministre a mis l'accent sur la nécessité de redoubler d'efforts dans le cadre de la sensibilisation sur le cancer du sein, notamment dans les zones d'ombre. Elle propose en ce sens, la mise en place des «cellules de proximité, dans le cadre du mois rose».