A l'arrêt depuis la confirmation de la contamination de 31 personnes par le Covid-19, l'équipe du CRBelouizdad va devoir patienter encore avant de pouvoir reprendre le chemin des entraînements collectifs. Pour cause, les tests PCR effectués par les joueurs, et dont les résultats ont été révélés samedi en fin de journée, ont confirmé que la situation est allée de mal en pis. Selon des sources, excepté deux joueurs, à savoir Zakaria Khali et Anès Saâd, tous les joueurs ont été testés positifs. Chose, selon des spécialistes, qui n'est que prévisible. Ceci, étant donné qu'en cette période de préparation physique intense, le taux d'immunité chez les joueurs diminue. Cela les rend, donc, plus vulnérable à une contamination. Le comble, c'est que cela arrive au moment de l'année où la propagation des virus, de tout genre, se fait à une vitesse impressionnante. Et puisqu'il s'agit du Covid-19, dont la vitesse de propagation est déjà importante en temps normaux, les Belouizdadi se trouvent face à une hécatombe qui risque de tout emporter sur son passage. Le programme de préparation abordé par le coach Franck Dumas et son staff technique est, désormais, chamboulé au plus haut point, puisque les joueurs sont interdits d'entraînement par la commission médicale de la Fédération algérienne de football. Cette dernière exige à ce que deux tests soient effectués par les 48 membres ayant fait le déplacement de Mostaganem, pour le deuxième stage d'intersaison. Tous les tests doivent être négatifs pour que ladite commission puisse donner son feu vert aux champions d'Algérie en titre pour reprendre. Le staff technique a établi un programme que les joueurs doivent appliquer individuellement, mais force est de reconnaître que cela reste insuffisant sur tous les plans en cette phase de préparation. Les Belouizdadis ne doivent, donc, s'en prendre qu'à eux-mêmes, eux qui n'ont pas appliqué strictement les mesures prescrites dans le protocole sanitaire établi par le Centre national de médecine sportive (CNMS). Plusieurs sources ont rapporté que des joueurs quittaient fréquemment l'hôtel de Mostaganem, ce qui est contraire au dispositif dudit protocole, menant, ainsi, vers cette situation qui devient, de jour en jour, insurmontable. La commission fédérale va sévir, comme déjà rapporté par nos soins, au même titre que le premier responsable du club belouizdadi, Charaf Edine Amara. Celui-ci mène son «enquête» pour déterminer d'où est venue la faille avant de prendre les mesures qui s'imposent.